Le mouvement intellectuel au XIXe siècle: science, art et philosophie

« Le mouvement intellectuel 1 321 lors, pour la plupart, des professionnels, généralement des professeurs.

Le trait dominant du progrès scientifique dans la première moitié du XIXe siècle est l'élaboration des méthodes et des grands principes théoriques.

grâce auxquels se sont constitués les différentes sciences modernes, en étroite liaison les unes avec les autres.

La science s'est à la fois diversifiée et unifiée : diversifiée par la complexité croissante de ses recherches, unifiée par la généralité de ses principes.

D'autre part, les applications pratiques des sciences se multi­ plient et contribuent elles-mêmes au progrès scientifique : on voit s'établir entre l'industrie et la science un fécond échange de services.

les découvertes scientifiques ouvrant des voies nouvel­ les à l'industrie et, réciproquement l'industrie suscitant de nou­ velles recherches et de nouvelles découvertes.

Mais ce n'est encore qu'un commencement.

Les Mathématiques et l'Astronomie Les travaux des mathématiciens contribuèrent puissamment au progrès général des sciences et tout d'abord des sciences astro­ nomiques et physiques, en leur fournissant des procédés de calcul, d'expression, de raisonnement de plus en plus variés et rigoureux.

Chaque science tendit à s'exprimer en langage mathématique.

Les travaux de Lagrange, de Monge et de Laplace, furent continués par les Français Cauchy et Galois, l'Allemand Gauss et le Norvégien Abel.

L'astronomie mathématique trouva sa plus complète expres­ sion dans l'œuvre magistrale de Laplace, la Mécanique céleste, parue de 1799 à 1825.

En recourant exclusivement au calcul, Le Verrier établit l'existence de la planète Neptune (1846), que l'observation confirma ensuite.

La Physique.

Lumière et Chaleur Rien ne peut se comparer au merveilleux progrès des sciences physiques.

Le perfectionnement parallèle des méthodes mathé-. »