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LE MODELE SOVIETIQUE ET SON EVOLUTION

Publié le 18/08/2012

Extrait du document

• dès la mort de Staline, Khrouchtchev son successeur va s’efforcer de faire évoluer le modèle dans un sens plus libéral (doc. 18 p. 127, 6 p. 135). En 1956, le XXe Congrès du PCUS sera celui de la déstalinisation. Un rapport qui restera secret est transmis aux militants, dénonçant les crimes de Staline et son culte de la personnalité. Kh. se soucie aussi d’améliorer le niveau de vie de la population, mais plus par des solutions techniques (ex. en agriculture dont il est spécialiste : introduction du maïs, colonisation des Terres vierges, construction d’agrovilles) que par des réformes des bases économiques du modèle (assouplissement de la planification, mise en place des sovnarkhozes).  • Après sa destitution en 1964, les réformes se poursuivent lentement sous Brejnev. La libéralisation politique est arrêté (pétrification politique et lutte contre les dissidents) et la réforme économique se poursuit lentement sous l’inspiration de Liberman (planification moins ambitieuse et essai de donner plus d’initiative aux entreprises)

« • Après sa destitution en 1964, les réformes se poursuivent lentement sous Brejnev.

La libéralisation politique est arrêté (pétrification politique et lutte contre lesdissidents) et la réforme économique se poursuit lentement sous l'inspiration de Liberman (planification moins ambitieuse et essai de donner plus d'initiative auxentreprises)• Le bilan est globalement décevant (doc.

6 et 7 p.

135).

En rejetant tous les crimes sur la seule personne de Staline, Kh.

avait évité de poser les vraies questions surles bases du système et ses successeurs s'avèrent surtout soucieux de sauvegarder les privilèges des hommes d'appareil.

Le système soviétique se fige et commence às'essoufler économiquement, politiquement et socialement. C) L'implosion du communisme russe : • Gorbatchev, secrétaire général du Parti à partir de 1985, tente de réformer plus profondément le système (doc.

10 et 11 p.

137) à la fois politiquement (la glasnot) etéconomiquement (la perestroïka).

La Glasnot (transparence) implique la liberté d'expression et de discussion (libération de dissidents emprisonnés ou assignés àrésidence comme Sakharov en 86) et débouche sur de véritables élections avec des candidatures multiples et libres (à partir de 89).

La perestroïka (restructuration)vide la planification de son contenu en instaurant l'autonomie des entreprises et encourage l'entreprise privée, notamment dans l'agriculture avec des systèmes de bauxà long terme.• La réforme économique débouche sur un échec, la société soviétique étant peu habituée à la liberté et à l'esprit d'entreprise.

Des grèves importantes se produisentdont la presse, glasnot oblige, transmet les images à la population.

Les revendications nationalistes (doc.

12 p.

137 et 14 p.

139) se développent en Europe orientale(le mur de Berlin tombe en 1989) et à l'intérieur même de l'URSS (les 3 Républiques baltes proclament leur indépendance unilatéralement en 1990).

Exploitant lapeur du désordre, les communistes conservateurs tentent de reprendre le pouvoir par une tentative de putsch (18 août 91).

C'est B.

Eltsine, président de la Rép.

deRussie qui prend la tête de la résistance et parvient à faire échouer le putsch.

En 1991, il liquide à la fois l'URSS (doc.

15 p.

139) et le parti communiste, mettant finà une expérience socialiste d'à peine un siècle. CONCLUSION : La fin du modèle soviétique et les évolutions de la Chine semblent traduire la défaite définitive du modèle socialiste autoritaire devant le modèle,ou plutôt les modèles libéraux occidentaux.

Mais ils laissent idéologiquement un vide qui peut être comblé par des modèles qui réconcilieraient socialisme et liberté,si les deux aspects ne sont pas antagonistes.. »

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