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Le modèle américain

Publié le 14/10/2013

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De 1983 à 1990, les États-Unis retrouvent un dynamisme économique. Le chômage passe de 7 % de la population active en 1980 à 5,4 % en 1990. Au cours de la présidence républicaine de Reagan et de Bush, on assiste à une hausse des dépenses militaires. L'idée avancée par Reagan est que, sur le plan économique, l'URSS ne parviendra pas à aligner son budget militaire sur celui des États-Unis. En 1993, le poids de la recherche militaire dans le budget de l'État est de 60 %. Cette hausse des dépenses militaires s'accompagne d'un énorme déficit budgétaire et d'un alourdissement de la dette publique.

« - Histoire • Le xxe siècle principe de checks and balances (freins et contrepoids).

Depuis Washington, le pré­ sident, pour imposer sa volonté, doit convaincre le Congrès et tenir compte de l'avis de la Cour suprême.

Il est aussi limité par le pouvoir des États fédérés.

b) Les partis politiques et les lobbies Le « système des deux partis» est une réalité aux États-Unis.

Depuis 1860, toutes les élections présidentielles ont été gagnées par un démocrate ou un répu­ blicain.

Avant ces élections, la convention des deux grands partis désigne un «tic­ ket » qui se compose des candidats à la présidence et à la vice-présidence des États-Unis.

Le Parti républicain fondé en 1854 a un électorat traditionaliste : agriculteurs, classe moyenne, monde des affaires et des Blancs, plutôt protestants.

Son pro­ gramme politique est conservateur.

En politique intérieure, il s'oppose à un gou­ vernement trop centralisé et trop puissant.

Il souhaite un budget équilibré et une diminution des impôts.

En politique étrangère, le parti est tiraillé entre deux cou­ rants opposés: d'une part, un très fort sentiment isolationniste et, d'autre part, une conscience aiguë de la puissance des États-Unis et de la supériorité de leur système économico-politique, qui les pousse à intervenir dans les affaires du monde.

Le Parti démocrate fondé en 1845 regroupe le reste des classes moyennes, un électorat surtout urbain, les minorités (les Noirs, les juifs ...

), la classe ouvrière, notamment dans les grandes villes industrialisées du Nord et des catholiques.

Il est favorable à une intervention de l'État dans la vie économique et sociale du pays .

Il souhaite une politique fiscale plus équitable .

Il préconise l'accroissement des dépenses publiques afin de résoudre les problèmes sociaux (villes, santé, problèmes ethniques).

En matière de politique étrangère, il est généralement plus interven­ tionniste que les républicains.

La vie politique américaine est influencée par les groupes de pression (lob­ bies) qui font connaître par le biais des médias, du téléphone ou du courrier leurs revendications auprès des électeurs qu'ils tentent d'influencer .

Ces lobbies versent des fonds aux candidats qui s'engagent à défendre leurs intérêts et sont autorisés à faire du lobbying au sein des assemblées élues.

c) La liberté d'expression Aux États-Unis, les médias sont considérés comme un véritable « quatrième pouvoir ».

La presse s'appuie sur le premier amendement de la Constitution adopté en 1791 qui précise que « le Congrès ne fera aucune loi relativement à l'établisse­ ment d'une religion ou en interdisant le libre exercice ; ou restreignant la liberté. »

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