Le milieu naturel en Chine : contraintes et atouts pour l'économie chinoise.

« étaient trop éloignés du front de mer, on leur a adjoint des avant-ports. II.

Montagnes et déserts recèlent d'importantes richesses difficiles à mettre en valeur 1.

Les territoires occidentaux de la Chine se trouvent au cœur du continent asiatique • L'éloignement des océans impose une forte continentalité au climat, renforcée par la disposition des grands traitsdu relief. • Les hauts plateaux du Tibet et les grandes chaînes bordières sont des déserts froids en raison de l'altitude.

Lesplaines voient leur aridité accentuée par une position d'abri — derrière des montagnes : ainsi le désert du TaklaMakan, le désert de Gobi, le bassin de Tsaidam.

Ces déserts continentaux de latitude moyenne sont froids en hiver.Ce qui limite les possibilités de culture en cas d'irrigation dans les oasis. 2.

L'éloignement des grands foyers économiques est une conséquence de l'immensité du territoire • 4200 km d'est en ouest, 3700 km du nord au sud.

Pékin (Beijing), centre politique, se trouve à 3 000 km de laDzounga-rie, proche de la frontière soviétique.

Il est donc difficile d'assurer des communications rapides permettantune mise en valeur de ces espaces lointains et ceci d'autant plus qu'ils sont presque vides d'hommes.

• L'armée a donc un rôle important pour le défrichement, l'irrigation et le développement des infrastructures,destinées aussi à assurer la présence de la Chine face au voisin soviétique.

Il est difficile d'y importer de lapopulation pour dégager les plaines surpeuplées de TEst en raison de l'isolement géographique.

Les fermes d'Étatsont donc la forme juridique prédominante, les communes populaires étant très rares. 3.

D'importantes ressources en matières premières • Le charbon est abondant dans l'est du pays, donc à proximité des grands foyers industriels, ce qui est un grosavantage.

Les réserves sont considérables et placent la Chine au deuxième rang mondial.

La production, quiatteignait déjà 93 Mt en 1955, dépasse 600 Mt en 1979.

Elle a permis le développement d'une industrie lourde,encore insuffisante cependant pour couvrir les besoins (34 Mt en 1979). • Pour les métaux ferreux et non ferreux, les connaissances sont très fragmentaires.

Il se peut d'ailleurs quel'inventaire ne soit pas terminé : les réserves de fer semblent importantes et bien réparties en Chine orientale et enMandchourie.

Le sous-sol a permis d'importantes découvertes de pétrole et de gaz, dans le nord-est à Taking(Daquing) et dans l'ouest à Ouroumt-chi (Wulumqui), Yumen, dans les bassins du Tarim et de Tsaïdam, dans lebassin Rouge et en bordure du littoral.

Pour les gisements du nord et de l'ouest, les difficultés principales portent surles distances à parcourir en raison de leur isolement.

Les oléoducs et gazoducs sont insuffisants.

Une part tropimportante de pétrole est encore transportée par voie ferrée. Conclusion • Le milieu naturel chinois est potentiellement très riche.

Mais cette richesse ne vaut que par les capacitéshumaines, financières, techniques du pays, permettant une organisation rationnelle de l'espace.

Or, les hommes sontnombreux mais mal répartis.

Les ressources financières font défaut.

Les techniques et les grands équipementsdoivent souvent être importés.

Pour tirer pleinement parti des atouts donnés par la nature, la Chine a décidé de neplus compter uniquement sur ses propres ressources mais de faire aussi appel à l'étranger.. »