Le méroïtique, première écriture des Nubiens

DANS L'ATTENTE D'UN NOUVEAU CHAMPOLLION Les documents les plus accessibles à la compréhension sont les textes funéraires, qui présentent des séquences de formules identiques. Corne en Égypte, le domaine funéraire a livré beaucoup d'objets inscrits, notamment des tables d'offrandes dont la forme n'est pas sans rappeler leurs homologues égyptiennes en signe hotep (« apaiser, satisfaire »). Leur partie centrale est ornée d'une scène représentant Nephthys et Anubis versant de l'eau et du miel pour le défunt. Autour court une inscription en méroïtique hiéroglyphique (ou parfois cursif) qui peut être en partie déchiffrée: « O Isis, O Osiris, à Takidéamani [le défunt], né de Napata-dakheto, que Adéqétali a engendré (...) puisse un bon Nil (...) puisse (...) devenir (...) puisse... » C'est tout ce que l'on peut en tirer pour l'instant. Avis aux amateurs.