Le massacre de la rue Transnonain (14 avril 1834) - histoire
Publié le 27/02/2008
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Une répression aveugle. Le climat des premiers mois de 1834 laisse présager une explosion révolutionnaire. Des liens de plus en plus serrés se tissent entre le mouvement ouvrier naissant et le parti républicain. La bourgeoisie au pouvoir redoute ces forces nouvelles: le gouvernement dépose un projet de loi interdisant les associations divisées en sections, dont la puissante Société des droits de l'homme est le type. L'opposition réagit vivement: «Envahir la place publique est la sauvegarde la plus précieuse du droit d'association», lit-on dans le journal La Tribune en mars 1834. Le 9 avril, une manifestation de protestation organisée à Lyon tourne à l'insurrection; celle-ci est durement réprimée par la troupe, mais le mouvement a gagné d'autres villes de province. La nouvelle de ces émeutes alarme le pouvoir; à titre préventif, on arrête 150 membres de la Société des droits de l'homme; le journal La Tribune est suspendu. Privés de leurs chefs, les républicains parisiens sont désorientés; des nouvelles contradictoires les abusent. Le dimanche 13 avril, quelques centaines d'entre eux élèvent des barricades dans le centre de la capitale.
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