Devoir de Philosophie

Le judaïsme sous le haut-empire

Publié le 08/04/2022

Extrait du document

Introduction Au Ier siècle av JC, au Proche-Orient, ou plus particulièrement sur le territoire historique de Canaan, la Terre promise aux enfants d'Israël, un nouveau mouvement de pensée apparaît, l’apocalyptique, centré sur l'espérance du salut et la résurrection à la fin du monde (livre de Daniel). Ce récit est une eschatologie écrite vers 165 à l’époque où le roi Ptolémée, Antiochus IV Epiphanes, essayent d’éradiquer la religion juive. Plusieurs sectes partisanes de cette idéologie s’opposent entre le 2 ème et 1 er siècle avant Jésus Christ, au cœur de trois provinces qui, sous le contrôle romain à partir de 63 av. JC, se partagent 500 000 habitants. Cette région est relativement fertile et le commerce international s’y développe grâce à ses multiples voies d’accès. Elle s’ouvre aux influences extérieures, à la faveur de contacts fréquents avec l’étranger. Les juifs encourageaient un phénomène de diaspora dans le monde, y compris dans l’Empire Romain qui au sommet de sa prospérité, au Haut-Empire, qui comprenait entre 50 et 80 millions d’habitants. Au sein de cet amas culturel, environ 10 millions de juifs cohabitent avec les autres peuples1 . En effet, le judaïsme n’est pas une problématique confinée dans une petite contrée de l’empire mais des centaines de communautés au poids non négligeable dispersées sur tout son territoire. Cependant, cette atomisation était à considérer également au cœur de la société juive. En effet, celle-ci connait une profonde difficulté à s’unir, que ce soit entre communautés avec l’exemple des Samaritains opposés les Judéens exposés dans la Bible ou entre courants idéologique (Pharisiens, Zélotes présentés aussi dans la Bible). Ce défaut d’organisation permettra à l’acteur principale de la période, Rome, de mettre la main sur l’autonomie de ce peuple qui se révoltera à plusieurs reprises contre son oppresseur toujours plus oppressant, corrompu et autoritaire. Devant des échecs successifs causant la destruction du lieu le plus sacré de leur culte, le peuple subira un nouvel exil qui durera cette fois un peu moins de vingt siècles. Une occasion pour les hébreux pour choisir une doctrine commune, le rabbinisme, lui-même issus du pharisianisme séculaire.

« LE JUDAÏSME SOUS LE HAUT EMPIRE Rome Maitresse De Judée : Confrontation Entre Deux Peuples Le siège et la destruction de Jérusalem, par David Roberts (1850) https://en.wikipedia.org/wiki/Siege_of_Jerusalem CITATION « Commençant par Cicéron et Sénèque et atteignant son apogée avec Juvénal et Tacite, il y a ambivalence entre l'aversion et la peur, la critique et le respect, l'attraction et la répulsion, une ambivalence qui répond à la combinaison particulière d'exclusivisme et pourtant de succès, qui, aux yeux des auteurs romains, caractérise le judaïsme.

La menace, profondément ressentie, que la superstition juive pourrait réussir à détruire, finalement, les valeurs culturelles et religieuses de la société romaine, est l'essence même de l'hostilité des Romains envers les juifs.

» Peter Schäfer, Judéophobie, attitudes à l'égard des juifs dans le monde antique, Cerf, p.342. 03/04/2019 Licence d’histoire, 3ème année. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles