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Le Japon, puissance financière

Publié le 22/03/2020

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La bourse de Tokyo. En rapide ascension depuis 1985, elle avait dépassé, en 1987, celle de New York en capitalisation. Mais l'excessive spéculation du capital financier japonais est à l'origine d'un krach rampant : depuis 1990 le cours_ des actions a chuté d'environ 50 %.

La 2e place financière du monde. 77 banques étrangères opèrent au Japon par l'intermédiaire de succursales participant au commerce des valeurs mobilières. Après celle de New York, la place de Tokyo joue un rôle déterminant dans l'activité financière internationale.

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« Le Japon, puissance financière ..

Une é argne record ■ Tradition et néce ssité.

La morale japonaise encourage l'individu à travailler et à épargner.

De plus, l'insuffisante couverture sociale pousse les ménages à constituer des réserves financières. ■ L'épargne des ménages.

Les Japonais épargnent 14 % de leur revenu disponible par an, soit le double des autres pays développés. ■ L'apport des entreprises.

Il est encore plus considérable.

On estime que leur épargne brute représente 16 % du PNB• (environ 700 milliards de dollars en 1987).

Ces énormes liquidités financières proviennent de !"accroissement des bénéfioes car, depuis 1975, les augmentations de salaires ont été très inférieures aux gains de productivtlé du travail. ■ Un pactole disponible.

Toutes épargnes confondues, ce sont 31,4 % du PNB soit 1 320 milliards de dollars qui sont investis. f> La mobilisation de l'épargne ■ Elle est assurée par deux types d'établissements financiers : • les banques de dépôts.

Les 13 plus puissantes financent les grandes entreprises.

Elles occupent les premiers rangs dans la hiérarchie mon­ diale des banques (fig.

2). • les maisons de tHres.

Ces établissements spécialisés animent les huit bourses* japonaises dont la principale est, de loin, celle de Tokyo. ■ La bourse de Tokyo.

En rapide ascension depuis 1985, elle avait dépassé, en 1987, celle de New York en capitalisation.

Mais l'excessive spéculation du capital financier japonais est à l'origine d'un krach rampant : depuis 1990 le cours_ des actions a chuté d'environ 50 %. ■ La 2' place financ ière du monde.

77 banques étrangères opèrent au Japon par l'interméd iaire de succursales participant au commerce des valeurs mobilières.

Après celle de New York, la place de Tokyo joue un rôle déterminant dans l'activité financière internationale. & Le 1er créancier et le 1 '' investisseur du monde ■ Le Japon, banquier du monde.

Sa puissance financière est encore plus spectaculaire que sa puissance industrielle.

En 1990, le Japon, qui a prêté au reste du monde 100 milliards de dollars, fait figure de chef de file du capitalisme financier. ■ D'énormes flux de capitaux.

Les quelque 250 milliards de dollars d'avoirs détenus dans le monde par les Japonais alimentent deux sortes de placements d'impor· tance inégale : • IN lnVNtluements flnanclenl.

Ils représentent les trois quarts des sorties de capi­ taux à long terme, et sont surtout dirigés vers les USA (fig.

3).

• IN lnvestluements dlrecta* à 1'6tranger.

Dans ce domaine, les capitaux japonais s'investissent surtout aux États-Unis dans le secteur manufacturier (automobiles, ordina­ teurs, robots).

Ils conœment aussi l"Asie et l'Amérique latine dans le cadre de l'approvi­ siomement du pays en matières premières el de 1A dékx:alisalion de œltaines productions.

Dans la CEE, les investisseurs japonal8 concluent généralement des alliances avec les firmes industrielles européennes (fig.

1).. »

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