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Le Grand Dauphin un héritier pour le Roi-Soleil

Publié le 26/08/2013

Extrait du document

Le président de Périgny, au caractère droit et à l'esprit distingué, lecteur de Sa Majesté, devient le précepteur de Monseigneur, de 1668 à 1670. Il établit un plan d'études en accord avec Montausier que Jacques Bénigne Bossuet — le célèbre évêque de Meaux qui se fait pour son élève philosophe et historien — suivra de 1670 à 1679. Péri-gny souhaite que le dauphin ait à la fois l'éducation d'un bon gentilhomme et celle d'un homme d'État. En tant que prince, il doit appendre la jurisprudence, ancienne et moderne, les maximes du droit public, les règles canoniques, les lois de la politique et du gouvernement. Comme gentilhomme, il doit acquérir la connaissance des Saintes Écritures et du catéchisme, maîtriser parfaitement le latin ainsi que quelques notions de grec et des langues italienne et espagnole.

« expose ses idées politiques pour édifier et orienter Mon­ seigneur.

Il désire qu 'on rende son fils «sage et modéré », qu 'il devienne un « honnête homme ».

li lui recommande de s'informer, de prendre conseil , de travailler, d'ap­ prendre, de se méfier des flat­ teur s.

Conscient de la charge qu 'il assume le roi écrit au dauphin : « Si je puis vous ex­ pliquer ma pensée, il me semble que nous devons être en même temps humbles pour nous-mêmes et fiers pour la place que nous occu­ pons .» A sa septième année , Monsei­ gneur quitte le gouvernement des femmes pour celui des hommes, c 'est-à-dire , le gou­ vernement de madame de la Motte pour celui de Charles de Sainte-Maure , duc de Mon­ tausier, un sévère et austère vieillard, brillant soldat et an­ cien protestant .

Car Louis XIV souhaite donner à son fils, une éducation opposée à la sien­ ne.

A la place d'un tuteur af­ fectueux, le Grand Dauphin découvre le terrible monsieur de Montausier et ses coups de canne « pédagogiques ».

Le duc est responsable de ses précepteurs successifs, de la formation de son caractère et de son initiation à l' art de la guerre.

Gentilhomme et homme d'État Le président de Périgny , au caractère droit et à l'esprit distingué, lecteur de Sa Ma­ jesté , devient le précepteur de Monseigneur, de 1668 à 1670.

Il établit un plan d'études en accord avec Mon­ tausier que Jacques Bénigne Bossuet -le célèbre évêque de Meaux qui se fait pour son élève philosophe et historien -suivra de 1670 à 167 9.

Péri­ gny souhaite que le dauphin ait à la fois l' éducation d'un bon gentilhomme et celle d'un homme d 'État .

En tant que prince, il doit appendre la jurisprudence, ancienne et moderne, les maximes du droit public , les rè gles cano­ niques , les lois de la poli­ tique et du gouvernement .

Comme gentilhomme , il doit acquérir la connaissance des Saintes Écritures et du caté­ chisme , maîtriser parfaite­ ment le latin ainsi que quelque s notions de grec et des langues italienne et es­ pagnole .

Sans oublier l'histoi­ re ancienne et moderne, la philosophie, les grands traits de la rhétorique et les mathé­ matiques , indispensables à la maîtrise des arts militaires et de la fortification .

Pour acquérir ces multiples connaissances, le dauphin est entouré d'hommes illustres, tels l'év êque de Condom, meilleur docteur en droit ca­ non, l'humaniste Pierre Danet, qui lui compose des diction­ naires en latin, ou encore l'ab­ bé Huet, son sous-précepteur et « savant univer sel >>.

Que retient le Grand Dauphin de tout cela ? Peu de choses, semble-t -il.

A dix-huit ans, Monseigneur ne conserve à peu près rien de ses connais­ sances vainement accumu­ lées .

Il prend en horreur les livres, les sciences et l'histoi­ re.

Madame Palatine, sa tan­ te, dit de lui : «Il a beaucoup appris , mais il ne veut parler de rien, et il s'applique de toutes ses forces à oublier tout ce qu 'il a appris , car tel est son bon plaisir .

» Saint-Si­ mon renchérit : « Il aimait mieux très souvent garder le silence que de parler.

» En revanche, le dauphin ex­ celle en équitation, à l' instar de son père, danse joliment et se révèle doué pour la pra­ tique des exercices militaires .

En attendant de devenir le meilleur veneur de France ...

!~~ED ITIO NS ~ATLAS LE GRAND DAUPHIN AU SERVICE DE LA FRANCE Le Grand Dauphin est plein d 'espérance, courageux à la guerre, ouvert et, surtout, adoré du peuple.

De son père, il a hérité le goût des arts, des collections et du théâtre, la majesté, le courage physique, le sens politique.

En 1688, le roi confie à son fils le commandement de l'armée du Rhin.

La même année, en juillet, le jeune prince obtient voix délibérative au conseil des Finances et à celui des Dépêches.

En septembre 1688, on lui confie l 'armée.

En juillet 1691 , il entre au conseil d'État.

Saint-Simon résume le destin de ce prince , qui ne fut jamais roi , en ces termes : « li remplissait les devoirs de fils et de courtisan avec la régularité la plus exacte, mais toujours la même sans y rien ajouter, et avec un air plus respectueux et plus mesuré qu'aucun sujet.

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