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Le ghetto de Varsovie (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Le ghetto de Varsovie (seconde guerre mondiale). Les Juifs emprisonnés La persécution des Juifs par les nazis en Europe fut beaucoup plus barbare à l'est qu'à l'ouest, et cela parce que l'antisémitisme y était plus prononcé. C'est ainsi qu'en Pologne, où la haine et la persécution du Juif sévissaient depuis longtemps, les nazis furent en mesure d'organiser la «Solution finale au problème juif«. Il existait en outre une vieille tradition: celle des ghettos juifs. Ce fut dans un tel endroit, appelé par euphémisme «quartier résidentiel juif«, couvrant une superficie de 23 km2 de mauvaises rues de Varsovie, que les nazis parquèrent, tout d'abord, des Juifs polonais, en novembre 1940. Six mois plus tard, un demi-million de Juifs environ étaient entassés dans le ghetto, coupés du reste de Varsovie par des murs hérissés de verre brisé. Le ghetto était en fait une immense cage, destinée à recevoir les Juifs en attendant de les transporter dans les camps de concentration, o...

« Le ghetto de Varsovie Il Les Juifs résistent Une image courante de la persécution des Juifs par les nazis est celle de Sémites à bout de forces, marchant de leur plein gré vers les chambres à gaz.

Nombre d'entre eux subirent ce sort, mais beaucoup d'autres opposèrent une résistance achar­ née, surtout dans le ghetto de Varsovie, où les Juifs refusèrent de se soumettre.

Le 18 janvier 1943, 40 000 Juifs res­ taient dans le ghetto, où des milliers d'entre eux avaient été entassés avant d'être transportés dans les camps de la mort: ils attaquèrent, pour la première fois, les hommes des troupes allemandes qui venaient chercher un nouveau convoi de victimes.

Les Allemands furent accueil­ lis par un feu nourri, provenant du som­ met des toits, tandis que les Juifs lan­ çaient grenades, briques, morceaux de charbon et autres projectiles.

Une semai­ ne après, les Allemands se retiraient pour ne revenir que trois mois plus tard, en force naturellement, fonçant dans le ghet­ to avec leurs chars et leurs véhicules blin­ dés.

Des troupes armées de lance-flammes et de grenades marchaient dans les rues, des bombes explosaient à l'intérieur des bâtiments alors que les flammes, rava­ geant les décombres, brûlaient vifs les sur­ vivants.

Les chars fonçaient contre les maisons, qui s'effondraient en tas de bri­ ques et de pierres.

Les Juifs étaient mitraillés dans les rues, percés à la baïon- nette contre les murs ou tirés hors des égoûts pour être jetés dans des camions de déportation.

Quatre semaines durant, les survivants juifs combattirent.

Certains avaient des fusils, mais la plupart n'avaient rien.

Ils se battaient depuis des abris construits en hâte, des chambres fortifiées ou, simple­ ment, des toits, des portes et des ruelles.

Avec un héroïsme désespéré, les Juifs non armés se précipitaient sur les soldats et les attaquaient avec leurs poings nus.

D'autres lançaient des morceaux de pierre coupante à la figure des Allemands.

La nuit, les flammes des bâtiments du ghetto rougeoyaient dans le ciel.

Le jour, la fumée et la poussière formaient un voile qui cachait le soleil.

C'était un combat bien sûr sans espoir et, le 19 mai 1943, le ghetto était réduit au silence.

Il n'y avait plus que des monceaux de moellons et des tas de pierres.

Tout avait été rasé.

De même que la vie quotidienne du ghet­ to avait été filmée, des photographes offi­ ciels nazis prirent des photos de ces atro­ ces événements.

Ainsi, l'histoire du ghetto de Varsovie est-elle restée une preuve indéniable de la cruauté de l'homme.. »

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