Le génocide des Juifs et des Tziganes : de la mémoire occultée aux mémoires plurielles ?
Publié le 18/03/2020
Extrait du document
1. Une mémoire juive du génocide assez discrète
• Hormis quelques cérémonies, plaques commémoratives, monuments, ou encore livres du souvenir, la mémoire juive du génocide n’émerge pas dans la société française. Souhaitant affirmer leur appartenance à la communauté nationale, les communautés juives se centrent sur la reconstruction nationale.
• Primo Levi ne rencontre pas de lecteurs avec son livre Si c’est un homme, publié en 1947, pourtant aujourd’hui considéré comme un best-seller! Par ailleurs, les témoignages des anciens déportés sont assez mal reçus au sein de la société française.
2. La singularité du génocide non reconnue
• La mémoire du génocide est incluse dans la déportation, ajoutée dans la somme des souffrances de l’Occupation.
«
■ Définir le plan
Le sujet invitant à rendre compte d'une évolution, le plan chrono logique
s'impose.
Il s'organise en trois parties correspondant à trois périodes :
1.
Une mémoire d'abord occultée et fondue dans la mémoire de la Résis
tance (1945-années 1960)
Il.
La mémoire juive du génocide revendique sa place dans la mémoire du
second conflit mondial (années 1960-années 1990)
Ill.
Les mémoi res multiples de la Seconde Guerre mond iale (début des
années 1990)
Les titres en couleurs servent à guider la lecture et ne doivent en aucun cas
figurer sur la copie.
Certains exemples doivent étre développés à l'aide de vos
connaissances.
Introduction
[Contexte) En 1944, la France sort meurtrie et divisée des« années noires ,.
de
l'Occupation et la collaboration.
Le général de Gaulle, chef du Gouvernement
provisoire de la République française, impose alors une mémoire collect ive et
quasi officielle de la période, celle d'une France majoritairement résistante et
victime de l'oppression nazie.
[Problématique et plan) Dans les années 1970 ressurgissent les responsabi
lités de l'État français et de ceux qui on1 collaboré.
En quoi peut-on dire que
les mémoires des génocides ont mis du temps à se faire jour ? Après avoir
rappelé comment la mémoire du génocide n'est pas reconnue comme telle
(de 1945 au début des années 1960), on évoquera la période de sa remise
en cause (de 1960 au début des années 1990), puis l'apparition de diverses
formes de mémoires.
1.
Une mémoire d'abord occultée et fondue dans
la mémoire de la Résistance (1945-années 1960)
Si lors des toutes premières années de l'après-guerre il y a une émergence
d'une mémoire juive du génocide, elle est très vite amalgamée avec la dépor
tation des résistants..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- L’historien et les mémoires des persécutions et du génocide juifs pendant la Seconde Guerre mondiale en France, depuis 1945
- Les mémoires de la Seconde Guerre mondiale : l'évolution de la mémoire de la déportation des juifs en France, l'évolution de la mémoire de l'Occupation et du régime de Vichy, des résistants de l'intérieur, la mémoire gaulliste de la France libre, la mémoire communiste.
- Matière et Mémoire Henri Bergson Extrait traitant des deux mémoires J'étudie une leçon, et pour l'apprendre par coeur je la lis d'abord en scandant chaque vers ; je la répète ensuite un certain nombre de fois.
- SUJET : « La mémoire du génocide en France depuis 1945 »
- Le génocide Juifs