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Le Gabon

Publié le 31/12/2018

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À CHEvAL SUR L'EQUATEUR

 

Le Gabon est un État de l'Afrique équatoriale bordé au nord par la Guinée équatoriale et le Cameroun, à l'est et au sud par le Congo et à l'ouest par l'océan Atlantique. Formé principalement de plateaux et de collines d'altitude modeste, son territoire est recouvert aux deux tiers de forêts abritant une faune et une flore d'une richesse exceptionnelle. Patrie des pygmées, le Gabon est riche en ethnies, mais faible en population. Les performances de son économie reposent presque exclusivement sur le commerce des ressources du sous-sol.

LE RELIEF

Le Gabon présente des formes de relief variées où dominent toutefois les plateaux et les collines.

 

Bas plateaux et colunes

 

Les bas-plateaux et les collines caractérisent le paysage de l'intérieur du bassin sédimentaire côtier et du centre du pays,

 

de Booué à Franceville.

 

Ils s'élèvent de 200 à 350 m d'altitude.

 

Les plateaux et

 

LES MOYENNES MONTAGNES

 

Les plateaux

 

Les plateaux de 500 à 800 m d'altitude recouvrent la majorité du pays.

 

Les plateaux du Nord s'étagent en de vastes plates-formes dont la monotonie est rompue par des dômes rocheux, des escarpements ou de grandes vallées.

 

Les plateaux Batéké, dans le sud-est présentent des altitudes plus modestes.

 

Les moyennes montagnes

 

Les moyennes montagnes se caractérisent par de fortes déclivités et des escarpements abrupts.

 

Les monts de Cristal, dans

 

le nord-ouest, sont entaillés par des vallées encaissées et drainées par des torrents ponctués de chutes d'eau - chutes de Kinguélé et de Tchilbélé.

 

Le massif du Chaillu, dans le centre du pays, présente lui aussi de hauts

FICHE D'IDENTITÉ

 

Nom : République du Gabon

 

Superficie : 267 670 km2

 

Capitale : Libreville

 

Population : 1320 000 hab.

 

Monnaie : franc CFA

 

Langue officielle : français

 

Religion : catholicisme, animisme •PNB/hab. : 3417 dollars US

 

dénivelés surplombant la vallée du Ngounié. Le mont Iboundji (1 575 m), point culminant du Gabon, s'y trouve situé.

 

• Le massif de l'Ikoundou sépare les vallées du Ngounié et de la Nyanga. Celui du Mayombé domine la plaine côtière.

Les PLAINES

 

Les plaines, d'une altitude moyenne de 50 m, sont localisées dans les vallées de la Nyanga

 

et de la Ngounié, dans le sud, ainsi que dans la région des lacs et du delta de l'Ogooué et sur les rives du fleuve, dans l'ouest.

 

Les plaines littorales du bassin sédimentaire côtier s'étendent sur 950 km environ et se caractérisent par une prédominance des côtes basses formées de sable et de vase et par la rareté des côtes rocheuses et des falaises.

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« LA FAUNE • la faune gabonaise est d'une extraordinaire richesse : 150 espèces de mammifères, 600 variétés d'oiseaux, 65 types de reptiles terrestres et d'eau douce et environ 100 espèces d'amphibiens ont été répertoriés il ce jour dans le pays.

• La savane est peuplée de baffl es, d'éléphants, de guibs harnachés.

le lion et le lycaon ont totalement disparu.

• Les fleuves, les lacs et les rivières constituent également des milieux très peuplés.

l'hippopotame vit dans les lagunes et les fleuves côtiers ; les oiseaux d'eau migrateurs séjournent dans les zones humides côtières ; les crocodiles et les tortues luth peuplent également le milieu côtier.

liS CAIIACTtllmQUES GÉNtiALES • le Gabon est l'un des pays les moins peuplés d'Afrique avec 1,32 million d'habitants.

• la population gabonaise est tris jeune : 33,3 % a moins de 15 ans et 6,1 % a plus de 64 ans.

• Le taux d'accroisse­ ment naturel est de 2,49 % et l'indice de fécondité de 3,99 %.

•le taux de natalité est de 36,4 %o et celui de la mortalité de 11,43 %o -le taux de mortalité infantile est de 54,34 %o.

• l'espérance de vie ilia naissance est de 58 ans pour les hommes et de 60,5 ans pour les femmes.

• la population urbaine a explosé ces trente dernières années.

Elle est passée de 30 % en 1975 il 80 % en 2004, provoquant ainsi de fortes disparités entre les villes surpeuplées et des régions entières, comme celles des monts de Cristal ou des marécages du delta de l'Ogooué, totalement vidées de leurs habitants par l'exode rural.

le chiffre de la densité moyenne du pays, qui est de 5 hab.fkm', ne rend pas compte de cette réalité.

• Cette croissance spectaculaire des villes a surtout profité ilia capitale, Libreville, et il sa périphérie qui concentrent la moitié de la population gabonaise.

LA COMPOSmON • le peuplement du Gabon remonte à la préhistoire.

les premiers habitants du pays sont arrivés du bassin du Congo par les vallées de l'Ogooué et de la Nyanga, ainsi que du Cameroun.

• Plus tard, les pygmées, venus d'Afrique centrale, ont colonisé le pays.

• Des traces subsistent de toutes ces vagues migratoires.

Toutefois, la majorité de la population est d'origine bantoue.

• Le Gabon abrite une soixantaine d'ethnies qui ont pendant longtemps conservé leurs traditions propres.

Parmi celles-ci, les Fangs constituent le groupe majoritaire (40 %), suivis des Myénés, des Pounous, des Échiras, des Adoumas, des KotiiS, des Mên-Mbe, des Tékés, des Batékés -pour ne citer que les principaux.

Les pygmés ne représentent plus que 1 % de la population.

• De nombreux étrangers résident au Gabon.

la communauté française, forte d'environ 10 000 personnes, y est plus nombreuse qu'avant l'indépendance.

Des Nigérians, des Togolais, des Maliens, des Burkinabés, des Congolais, des Sénégalais et des Camerounais se sont installés dans le pays pour satisfaire les besoins d'une économie en plein essor.

LES PYGMÉES • Les pyglftes , ou " peuple de la forêt », forment des tribus de chasseurs­ cueilleurs peuplant les forêts équatoriales africaines.

• Leur petite taille -moins de 1,50 men moyenne­ s'explique par une adaptation environnementale permettant une plus grande résistante aux climats chauds et humides.

• Au Gabon, les pygmées appartiennent aux groupes des Ba ka, des Bakoya et des Babongo.

• Très jeune -51 % en moyenne ont moins de 18 ans -et majoritairement constituée de femmes, la communauté des pygmées représente actuellement 0,3 % de la population du pays : on compte environ 2 400 Bakoya, 400 Baka et 750 Babongo.

• Les pygmées pratiquent le troc avec les autres ethnies du pays en échangeant produits de la chasse, de la pêche et de la cueillette, miel, plantes médicinales contre sel, tabac, huile, pagnes, etc.

• le chant et la danse accompagnent chaque instant de leur vie de la naissance au deuil en passant par les réjouissances, l'initiation et les rites.

• Ainsi chez les Ba ka, la danse kole a molé intervient avant la chasse il l'éléphant et la danse kombalé est réservée au domaine liturgique.

• la culture pygmée tend il disparaître sous les effets de la pénétration de la vie moderne dans la forêt • La langue officielle est le français.

Les dialectes des diverses ethnies demeurent toutefois davantage utilisés au sein de chaque communauté que la langue de l'ancien colonisateur.

À Libreville, le français sert aux immigrants africains il se comprendre entre eux.

• Toutes les langues du pays appartiennent ilia famille bantoue, il l'exception du baka, qui est le dialecte pygmé.

• Les chrétiens sont majoritaires, avec 40% de catholiques et 10% de protestants.

• Les animistes représentent presque la moitié de la population.

• La communauté musulmane est très réduite.

LES VILLES PRINCIPALES • Avec 661 600 habitants, libreville (périphérie comprise) est la ville la plus peuplée du Gabon.

• Située sur la rive nord de l'estuaire du Gabon, elle a été fondée par les Français au milieu du XIX' siècle pour servir de base ilia colonisation de l'Afrique équatoriale.

• la capitale est aussi le principal centre administratif, culturel et universitaire du pays.

• Si son port commerciol est très actif, sa structure industrielle est en revanche très réduite (scieries, industries alimentaires).

• les autres grandes villes du pays sont Port-Gentil (116 200 hab.), Franceville (41 300 hab.) et Lambaréné (9 000 hab.).

lts CÉNÉIAUrtS • l'économie gabonaise est restée tributaire de l'exploitation des forêts et des gisements de manganèse jusqu'à la découverte de champs pétrolifères dans les années 1970.

Au cours de la décennie suivante, le revenu national a fortement augmenté, du lait notamment de la flambée du prix du pétrole.

• Aujourd'hui, le pays dispose du deuxième revenu par habitant des pays d'Afrique après la Libye.

• Toutefois, cette économie fondée exclusivement sur l'explo�ation du pétrole, du bois et du manganèse reste ilia merci des variations incessantes des cours mondiaux des matières premières.

• De plus, l'activité est dépendante des groupes multinationaux auxquels sont concédés l'exploitation des matières premières.

· • Les terres arables représentent une part infime du territoire, il peine 2 %.

l'agriculture occupe toutefois une grande partie de la population du pays, soit 48 % des actifs.

• Demeurée très archaïque, l'agriculture gabonaise ne satisfait que 10 il15% des besoins ollmentolres du pays et ne concourt qu'il 10 % de la formation du produit national brut.

Le manioc constitue la première culture vivrière, devant le plantain et la canne il sucre.

le pays produit aussi, mais toujours en quantités insuffisantes, des bananes, du taro -tubercule comestible -, des ignames, du maïs et du cacao.

• la forêt constitue une source de richesse très importante pour le Gabon.

Son exploltotion très ancienne représente encore, malgré un encadrement de plus en plus strict, 30% du PNB.

Les essences telles que l'okoumé, le sapelli ou l'ozigo sont très recherchées dans l'industrie du bois.

• l'aviculture dépasse largement en importance l'élevage du porc, des chèvres et des bovins.

• la pêche, qui produit 40 500 t de poissons par an, tient un rôle primordial dans l'alimentation de la population.

INDUSTRIE ET MINES • Malgré les richesses de son sous-sol, le Gabon possède une structure industrielle très faible :l'essentiel de ses matières premières sont traitées dans les pays industrialisés, accentuant ainsi la dépendance économique du pays il leur égard.

• Le pays possède toutefois des sucreries, des scieries, des manufactures de textile, des cimenteries, des raffineries de pétrole, des usines chimiques et des chantiers navals.

· C'est l'exploitation des ressources du sous-sol qui assure l'essentiel des revenus du pays -elle représente 60 % du PNB et occupe 10 % des actifs.

• Le pétrole constitue la première ressource du pays : 90% de la production est exportée, les 10% étant raffinés sur place pour répondre ilia demande locale.

Le Gabon dispose de réserves de pétrole -principalement off shore - estimées il341 millions de tonnes, pour une production annuelle de 12 millions de tonnes.

l'exploration et l'exploitation sont contrôlées par des compognies pétrolières étrongères.

• Le pays extrait aussi 1 million de tonnes de manganèse de ses gisements de Moanda, ce qui le hisse au rang de premier exportateur au monde.

• Ses réserves sont estimées à 20 millions de � ce qui correspond il 7% des réserves mondiales.

• Découverts en 1958, les gisements d'uranium, surtout ceux de la région de Mounana, ne sont plus exploités depuis plusieurs années.

• Dans le même temps, la production d'or diminue en raison de la difficulté grandissante il exploiter les gisements aurifères.

• Toutefois, l'essentiel des réserves de minerai de fer (gisements de Bélinga), de barytine, de niobium, de diamants, de pho sphate restent sous-explo�ées, il cause de la carence en infrastru ctures routières et ferroviaires.

LE TOURISME • la composante principale du tourisme au Gabon est le voyage d'affaires, qui s'effectue surtout il destination de libreville.

• Actuellement, l'État promulgue des lois favorisant le développement d'un tourisme de lois irs, notamment aux alentours des 140 réserves et parcs naturels qui offrent des possibilités pour l'hotourlsme -la découverte de la faune et de la flore.

LE COMMERCE • La balance commerciale du Gabon est très largement excédentaire grace aux revenus du pétrole.

• le pays exporte exclusivement des matières premières au premier rang desquelles se trouvent le pétrole, le bois et le manganèse.

• En contrepartie, il importe des équipements industriels, des machines­ outils, des automobiles et des produits alimentaires, ce qui trahit le sous­ développement de son économie.

• le principal partenaire commercial du Gabon est la France avec qui il effectue près de 50% de ses échanges.

• Ses autres clients sont la Grande­ Bretagne, les pays de l'Afrique centrale, les États-Unis, le Japon et la Chine ; ses autres fournisseurs sont les États­ Unis et les pays de l'Afrique centrale.

liS TRANSPORTS • Les principaux aéroports sont ceux de libreville, de Port-Gentil et de Franceville.

le premier est le seul il avoir un statut international.

• l'essentiel des échanges commerciaux transite par le port de Port-Gentil - les autres ports importants du pays sont ceux d'Owendo et de libreville.

• le réseau de communications du pays, très peu développé, compte 8 464 km de routes dont 838 km seulement sont bitumées, ainsi que 814 km de voies ferrées et 1600 km de voies fluviales.. »

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