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Le fort de Douaumont (Mai - décembre 1916) - Histoire

Publié le 27/02/2008

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La guerre totale. Le fort de Douaumont était la pièce maîtresse de l'ancien système défensif de la place de Verdun. Recouvert d'une carapace de béton de 2,50 m d'épaisseur (qui résistera aux plus violents bombardements), pourvu de solides abris et d'observatoires sous coupoles, il commande, d'une hauteur de 388 m, la plaine de la Woëvre. Or, à la veille de la «grande offensive de la victoire», lancée le 21 février 1916 par le Kronprinz en personne, contre Verdun, «coeur de la France», le fort de Douaumont est destiné à l'abandon. Par un décret du 5 août 1915, l'artillerie principale des forts a été enlevée. Le 24 février 1916, la garnison de Douaumont se résume à un sous-officier de batterie et à une soixantaine de territoriaux pour servir les deux tourelles restantes. Les Allemands accordent, au contraire, une importance considérable à cet ouvrage blindé; le 25 février, ils l'attaquent avec des forces importantes. Ignorant son état de quasi-abandon, ils l'investissent avec précaution par trois côtés. A l'intérieur, la surprise est totale; elle n'est pas moindre chez les Allemands devant la médiocrité de la défense. Un officier est envoyé en reconnaissance, et c'est presque l'arme à la bretelle que les soldats du 24e d'infanterie de Brandebourg prennent possession du fort. Le lendemain, de la coupole ouest, ils canonnent les troupes françaises envoyées en hâte pour stopper la ruée ennemie. Des combats sanglants se déroulent autour du village de Douaumont, repris par les Allemands le 2 mars, perdu le 3, repris le 4.
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« Après des mois de batailles terribles dans la région de Verdun, le général Nivelle lance une contre-offensive afin dereprendre le fort de Douaumont.

Grâce à une étroite coordination entre les moyens offensifs, la place forte estcapturée par les fantassins de Mangin.Au milieu du mois de septembre, Nivelle décide qu'une attaque de large envergure doit être lancée afin de reprendrele fort de Douaumont.

Le plan d'attaque est approuvé le 21 septembre 1916.

L'attaque doit comprendre troisdivisions de première ligne, quatre de deuxième ligne et deux divisions de réserve, soit un total de neuf divisions.L'attaque doit se produire avec un soutien d'artillerie important et l'emploi de barrage roulant avec une progressionde cents mètres toutes les quatre minutes.

Le 20 octobre 1916, l'artillerie française commence sa préparation.

Ellesimule une attaque le 22 octobre afin de démasquer les pièces allemandes.

Puis le tir des canons s'intensifient le 23octobre.

Par chance, un obus de marine de 400 mm tombe directement sur le fort, provoquant une gigantesqueexplosion.

Puis un obus géant touche la fortification toutes les dix à quinze minutes.

Le fort est intenable et lesAllemands l'évacuent le 24 octobre vers 04h00.

Les Français attaquent le lendemain.

Un détachement allemandentre dans le fort, tandis que les vagues d'assaut françaises s'ébranlent.

Vers 14h00, un bataillon français entredans les fossés du fort et s'en empare.

Les Allemands et les Français se mettent alors à éteindre l'incendie qui règnetoujours dans le fort.

La 33è ID doit se replier et perd le bois Fumin mais parvient à arrêter les Français sur la côted'Hardaumont.

Vers 20h00, tous les objectifs français sont pris.

Les Allemands perdent 6.000 prisonniers, quinzecanons, 51 minenwerfers et 144 mitrailleuses.. »

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