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Le duc d'Orléans responsable des Journées d'Octobre ?

Publié le 30/08/2013

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Dans l'espoir de maintenir l'ordre, le roi fait venir à Ver­sailles, le 23 septembre 1789, le régiment de Flandre. Cette décision provoque la colère des Parisiens, qui vivent déjà dans la hantise de la disette et sont harangués par Danton, Desmoulins et Marat. Ce der­nier, qui se pose comme « l'Ami du peuple «, dénonce le complot aristocratique. Début octobre, on apprend dans la capitale que Louis XVI, la reine et le dauphin ont honoré de leur présence un banquet donné par les gardes du corps du roi en l'honneur du régiment - de Flandre où l'on aurait foulé au pied la cocarde tricolore. Les munitionnaires du Palais-Royal clament la nécessi­té de marcher sur Versailles. La Fayette, le commandant de la Garde nationale, et Bailly, le maire de Paris, ne prennent aucune mesure pour éviter un soulèvement. Le 5 octobre au matin, six à sept mille Pari­siennes, sous la pluie, pren­nent la route par Sèvres où les boutiques sont pillées. Plus tard dans la journée, ce sont vingt mille hommes qui partent. Des femmes sont reçues par le roi : il promet du blé, mais entend bien rester à Versailles. 

« Un enchaînement fatal Dans l'espoir de maintenir l'ordre, le roi fait venir à Ver~ sailles, le 23 septembre 1789, le régiment de Flandre.

Cette décision provoque la colère des Parisiens, qui vivent déjà dans la hantise de la disette et sont harangués par Danton, Desmoulins et Marat.

Ce der~ nier, qui se pose comme «l'Ami du peuple », dénonce le complot aristocratique.

Début octobre, on apprend dans la capitale que Louis XVI, la reine et le dauphin ont honoré de leur présence un banquet donné par les gardes du corps du roi en l'honneur du régiment· de Flandre où l'on aurait foulé au pied la cocarde tricolore.

Les munitionnaires du Palais~ Royal clament la nécessi~ té de marcher sur Versailles.

La Fayette, le commandant de la Garde nationale, et Bailly, le maire de Paris, ne prennent aucune mesure pour éviter un soulèvement.

Le 5 octobre au matin, six à sept mille Pari~ siennes, sous la pluie, pren~ nent la route par Sèvres où les boutiques sont pillées.

Plus tard dans la journée, ce sont vingt mille hommes qui partent.

Des femmes sont reçues par le roi : il promet du blé, mais entend bien rester à Versailles.

Au matin du 6, dès six heures, quelques centaines de per~ sonnes sont rassemblées aux grilles du château.

A la faveur d'une bagarre, la foule pénètre dans të ~~r, envahit l'anti~ chamb~ê·qteJa reine, refoulant et tuant piÛSieurs gardes du corps.

La reine se réfugie chez son époux.

Le roi doit pro~ mettre 1 de ~installer avec les siens à Pari~.

Dans la foule, la joie succèd~à la haine ...

Le gêneur Orléans Qu'a fait le duc lors de ces jour~ nées mouvémentées ? Une seule. »

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