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Le duc d'Orléans est élu député

Publié le 30/08/2013

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Tous proclament la nécessité de « régénérer « le pays par une véritable « révolution «. Au mê¬me moment, le 10i précise, le 27 décembre, qu'on procédera au vote par ordre, mais annon¬ce également le doublement des députés du tiers état.

Encouragé par son succès dans les milieux politiques, et sans doute poussé par ses amis, Louis Philippe joseph d'Orléans se porte candidat à la députa¬tion pour l'ordre de la noblesse à Orléans, à Villers-Cotterêts, à Crépy-en-Valois et à Paris

« évêque d'Autun, le marquis de La Fayette, héros de la guerre d'Indépendance amencame, mais aussi Condorcet ou le moins illustre (encore à cette date) grand vicaire de l'évêque de Chartres, l'abbé Sieyès.

Le duc d'Orléans s'informe aussi des sujets discutés au club des Enragés, chez le restaurateur Masse, sous les arcades du Palais~Royal, la société « la plus nombreuse, la plus répandue et la plus active », selon Sieyès, un des principaux animateurs.

Il finit par se prendre au jeu de la vie politique.

Dans une brochu~ re, lnstrucüons, rédigée par son nouvel ami, le soldat~écrivain Choderlos de Laclos, et diffusée à cent mille exemplaires dans toutes les paroisses de l'apana~ ge d'Orléans, le futur Philippe Égalité préconise notamment l'égalité fisèale, renonçant à la société d'ordres, et fait des états généraux le rouage principal du Gouvernement.

Une proposi~ tian vraiment révolutionnaire ! Le mot « révolution », qui signi~ fie « changement», entre très vite dans le vocabulaire poli~ tique, dès la fin 1788.

Des cen~ taines de brochures déferlent sur la France, dans lesquelles des publicistes se donnent pour mission d'éclairer le peuple.

Candidat à la députation Tous proclament la nécessité de « régénérer » le pays par une véritable« révolution».

Au mê~ me moment, le roi précise, le 27 décembre, qu'on procèdera au vote par ordre, mais annon~ ce également le doublement des députés du tiers état.

Encouragé par son succès dans les milieux politiques, et sans doute poussé par ses amis, Louis Philippe joseph d'Orléans se porte candidat à la députa~ tian pour l'ordre de la noblesse à Orléans, à Villers~Cotterêts, à Crépy~en~Valois et à Paris.

Sa DOLÉANCES ET ÉLECTIONS On prépare les élections en janvier 1789.

Les trois ordres des bailliages et sénéchaussées du royaume sont appelés à exprimer leurs doléances et leurs souhaits dans des cahiers présentés au roi.

Dans un souci de justice et d'impartialité, le Gouvernement s'abstient d'orienter les délibérations électorales.

Ce sont ainsi les vœux réels des Français qui s'expriment ; on doit désigner librement les députés selon un système assez proche du suffrage universel.

Au sein du tiers état, tous les Français, âgés de vingt~inq ans ~ ou plus et soumis à l'impôt, ~ sont électeurs.

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