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le donjon de Loches

Publié le 25/01/2024

Extrait du document

« La cité royale de Loches, construite entre le Xie et le XVe siècle.

Elle est bâtie sur la pointe Nord de l’éperon qui domine la vallée de l’Indre.

Cette cité est un ensemble de trois éléments principaux.

On va re trouver un donjon roman daté du XI, mais aussi un logis royale érigé à la fin du XIV, et d’une église, la collégiale sainte Ours.

Ce qui rends ce site intéressant, c’est la façon dont il a évolué et comment la construction et le développement du lieu au cours du Moyen âge est révélateur d’une époque entière.

La cité royale de Loches a traversé les moments clef du moyen âge et a vu passer des personnages majeurs de l’Histoire. La Cité a évolué lentement durant toute cette période et elle est restée remarquablement conservée jusqu'à nos jours.

Entouré de trois rangées de murailles, qui font presque 2km de longueur, érigées au XIIe siècle, le site est accessible seulement par la porte royale à l’Ouest de la cité, sur la pointe Sud on retrouve le Donjon pour la défense.

Au centre la Collégiale Saint Ours, église du château et au Nord le Logis Royal qui est un château. Le bourg médiéval de Loches s'est formé en contrebas de la Cité Médiévale, il abritait les artisans, commerçants et personnes nécessaires à la vie courante de cette cité.

Il conserve de nombreux monuments anciens.

Il y avait jadis quatre portes dont deux seulement subsistent : la Porte des Cordeliers et la Porte Picois.

Sur le côté Est, les remparts suivaient le cours de l'Indre et arrivaient à la Porte des Cordeliers qui gardait l'entrée Est de la ville.

Entre la rivière et le côteau s'allongeait la rue Saint Ours.

La Tour Saint Antoine a été édifiée sur le rempart qui se continuait jusqu'à la Porte Picois et de là se poursuivait en contrebas du côteau.

La Grande rue, pentue, conduisait à la Porte Royale, point d'entrée dans la Cité Médiévale.

C'est dans cette rue que se situent les principales maisons anciennes de la ville Une localisation propice à la construction d’une cité fortifiée, qui s’est développé à travers tout le Moyen-Age. Loches est un site naturel avec de nombreux avantages, L’éperon est formé grâce à la confluence de deux rivières : L’Indre et la Mazerolle.

Qui ont formés ce promontoire avec un relief stratégique sur quasiment 5 hectares.

Les premières traces remontent au Mésolithique (8000-6000), et aussi au néolithique avec des fragments de poteries, silex taillés, qui révèle une présence d’habitats sur l’éperon.

Mais La forteresse existe depuis la haute Antiquité, donc vers le milieu du Ve siècle, avec la Construction d’un castrum et d’un monastère et d’une église à la fin de l’Empire, elle se retrouve à la frontière des francs.

Il n’y a que très peu de trace d’activité au début du Moyen-Age, à part la prise du castrum par Pépin et Carloman durant les conflits entre les aquitains et les Vascons.

Mais la Cité royale connaitra un essor surtout à partir du Xe siècle, avec Geoffroy 1 er de Grisegonnelle, qui est le petit-fils du fondateur de la lignée des comtes d’Anjou qui récupèrent Loches.

Il fondera la collégiale, et fera prospérer la région.

La cité de Loches est témoin des grandes étapes de l’histoire de France au Moyen-Age, de la montée en puissance de la Maison d’Anjou, puis la lutte entre Plantagenets et Capétiens, Habsbourg et Valois, et des Catholique et réformés.

C’est au début du Xie siècle que Loches va connaitre de gros changements, et qui vont la faire devenir une cité majeure et imposante, avec Foulques III Nerra, qui fera de grandes constructions et des travaux de fortifications.

C’est là que la Tours maitresse sera construite et que la reconstruction de la collégiale Notre-Dame sera organisée.

Au cours du siècle d’autres travaux seront faits pour le développement du logis comtale mais aussi pour la défense du lieu, Loches devient une vraie forteresse avec de plus grandes fortifications.

Tandis qu’au cours du XIIe siècle, Loches perds son statut administratif et résidentiel, c’est Henri II de Plantagenet qui va hériter de la cité, et qui va renforcer et faire évoluer l’armement et la défense, pour ses avantages stratégiques.

Puis plus tard dans le siècle, Loches revient à la couronne.

Loches est assiégé et pris par le roi de France Philippe II Auguste en 1189.

La ville subit plusieurs sièges et captures dans les années qui suivent.

Finalement Philippe Auguste l'attribue en fief à Dreu de Mello en 1205.

Saint Louis reprend la cité par la suite, qui rentra dans le domaine royal, et Loches perdit de son rôle stratégique pendant une période.

Jusqu’à la guerre de Cent ans, elle ne servait que rarement de résidence princière.

On sait que du XIVe jusqu’au XVIe, de nombreux aménagements résidentiels sont opérés, surtout par Charles VII, qui venait régulièrement dès 1418 et fait de la Cité sa seconde place forte après Chinon.

Puis Jeanne d'Arc y rencontre le roi en mai 1429, après la victoire d'Orléans.

La forteresse était en sommeil et n’était plus adapté aux évolutions de l’artillerie, elle ne servait que de résidence rassurante pour le roi.

Ainsi, il réside souvent à Loches aux côtés de sa favorite Agnès Sorel dans les années 1440.

Et ce premier logis s'agrandit vers 1500 grâce à Charles VIII et Louis XII.

Loches était une résidence de repos, qui sera complètement oublié et négligé par François 1er, qui la juge trop étroite, et décide de s’installer à Paris.

Le logis royal était un pied à terre lors de long voyage.

Le dernier moment où la forteresse fut utilisée, se déroula pendant les guerres de religion, même si ses défenses étaient amoindries et démodées, elle ne servit que de dépôt d’armes.

A la fin du XVIe c’est l’installation d’une prison d’Etat dans la cité royale de Loches, qui par la suite devient une maison d’arrêt au XIXe permit de bien conserver le lieu et de le laisser quasiment intact jusqu’en 1926.

Une conservation aussi permise par l’installation de la sous-préfecture dans le logis royal.

De nos jours, la cité royale se visite, on peut voir le donjon, le logis et la collégiale.

Le département installe un parcours permanent, avec une scénographie dans les monuments au cours des années 2000.

Des événements et des expositions sont régulièrement organisées dans la cité royale, qui permette de révéler l’histoire de la cité de Loches au public, et de l’inscrire dans le patrimoine français. Ainsi, nous allons revenir sur l’histoire et sur la construction des édifices les plus importants de la cité de Loches.

En évoquant ce qui fait que Loches est un site historique unique et représentatif du Moyen-Age, tout en étant un des exemples les mieux conservés et qui illustre le mieux la période.

Après avoir expliqué la construction du donjon et de son intérêt d’un point de vue défensif et stratégique, on expliquera comment la collégiale s’est construite et développé, pour finir sur le logis royal et sa construction, qui marque un tournant dans l’histoire de la cité de Loches. Le Donjon : Construction : Le donjon est un bâtiment fortifié constitué de plusieurs éléments construits entre le XIe et le XVe siècle.

On retrouve aussi des éléments de fortification qui sont reliés au donjon.

Il a été construit de 1010 à 1035 par Foulque III Nerra, comte d'Anjou.

Au cours de la guerre de Cent Ans, Loches et son donjon ont été sujets à des conflits et à des sièges qui ont fait alterner les propriétaires du site entre France et Angleterre. Henri II Plantagenêt, Jean sans Terre, Philippe Auguste ou encore Richard Cœur de Lion prennent successivement possession des lieux avant qu'ils soient définitivement repris aux Anglais par le roi Philippe II (Auguste) en 1205. Chaque occupant fait ajouter des éléments d’architecture Il a été construit selon un plan rectangulaire et s'élève à 37 mètres de hauteur avec des murs faisant près de 3 mètres de large. Il est flanqué de contreforts cylindriques.

Au fur et à mesure du temps lui ont été ajoutés un fossé sec, une tour, trois autres tours à bec, une tour cylindrique et finalement le pavillon du pont-levis.

Il a été remanié au XVème siècle par les rois de France Charles VII et Louis XI. Ils font ajouter la Tour Ronde et le Martelet qui ont servi de prison pour des personnages importants.

Plus tard, Louis XI y a emprisonné ses ennemis ou ceux qui l'avaient trahi (Cardinal La Balue, le duc d'Alençon, Philippe de Commynes ...).

Il y a même fait emprisonner Ludovic Sforza, duc de Milan (il a laissé des inscriptions sur les murs) qui y est mort le 18 mars 1508. Le donjon est bâtiment roman, avec une Tour principale quadrangulaire, avec des contreforts. Et on retrouve aussi un avant corps ; composé d’un petit donjon.

L’ensemble mesure 36 mètres de hauteur.

La tour principale s’étend sur quatre niveaux, avec une surface de 25.2x13.7 mètres.

Les niveaux sont reliés par des escaliers et des couloirs, éclairés.... »

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