Le domaine royal sous les Capétiens
Publié le 27/02/2008
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Une lente construction (987-1328). Quand Hugues Capet monte sur le trône en 987, les limites de son royaume correspondent à celles que le traité de Verdun a fixées en 843. Elles comprennent notamment la Flandre et la Catalogne, mais excluent les régions situées, en gros, à l'est de la Meuse, de la Saône et du Rhône. Toutefois, ce royaume est divisé en principautés dont les maîtres, à part l'hommage, ne croient rien devoir au souverain. Celui-ci ne domine vraiment que le domaine dont il est le seigneur direct. La monarchie va s'efforcer de dilater ce domaine aux dimensions du royaume avant d'étendre celui-ci. Au début du XIe siècle, le domaine royal est limité à un ensemble discontinu et enchevêtré qui s'étend entre Senlis et Orléans: de Senlis à Paris, c'est ce qui reste de la fortune carolingienne; entre Seine et Loire, c'est l'héritage des Robertiens. On trouve aussi des abbayes ou des évêchés royaux, plus dispersés, dont les plus excentriques sont les sièges de Tournai et du Puy-en-Velay.
« [)oma;nes de le couronne en 987 -Domai nes de la couronne en 11 )7 D. »
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