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Le dernier espoir d'Hitler pour la victoire finale : le V2, arme miracle

Publié le 26/03/2019

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hitler

En Allemagne, depuis la seconde moitié des années 30, les scientifiques s'efforcent de mettre au point un missile. Fin 1944, quelques mois avant l'effondrement du Troisième Reich, les premières « armes

UnV2 peu avant un vol d'essai au Nouveau Mexique (États-Unis) en 1946

miracles >> sont lancées.

 

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A la fin de 1944, Hitler croit encore fermement aux nouvelles fusées V1 et V2, des armes de « représailles ». le gouvernement nazi place en elles son dernier espoir de gagner la guerre. Mais les deux systèmes ne s'avèrent pas techniquement au point et ne sont donc pas propres à une production de masse. Par ailleurs, les bombardements des Alliés empêchent une production en série permettant de préciser une date de lancement.

 

Bien que les noms des deux armes aient la même consonance, elles possèdent des qualités techniques tout à fait différents. le V1, mis au point par la luftwaffe, est une bombe volante autopropulsée, mue par pulsoréacteurs ; il peut transporter jusqu'à BSO kg d'explosif. Il possède une portée d'environ 240 km et une vitesse de pointe de 650 km/h. Cette vitesse de pointe, relativement faible, fait de ce projectile, lancé d'une rampe, une proie facile pour la défense antiaérienne britannique. Plus des deux tiers des 8 000 V1 lancées du nord de la France sur londres n'atteignent pas leur objectif. Dans la nuit du 12 au 13 juin 1944, les premiers V1 sont tirées en direction de londres. Quelques jours plus tard, d'autres tirs suivront - le 18 juin, la 500' bombe tombe sur londres.

 

le V2, le premier missile au monde, est techniquement plus réussi. le premier lancement est mené avec succès le 3 octobre 1942, du stand d'essai VI de l'Institut de recherche sur les fusées, à Peene-münde, près d' Usedom. Dans cette île de la Baltique, Walter Dornberger dirige depuis 1936 des ingénieurs de l'armée, spécialisés dans la construction de fusées qui travaillent sur le concurrent du V1. Contrairement à son prédécesseur, le V2 est mu par une fusée utilisant l'oxygène liquide. Il atteint une

vitesse de pointe de 5 à 6 000 km/h. Après un lancement réussi, le V2, qui peut transporter environ 1 000 kg d'explosif, s'avère quasiment impossible à arrêter. lancé à la verticale, leV2 décrit une trajectoire balistique.

1944

hitler

« Un V2 peu avant un vol d'essai au Nouveau Mexique ( É tats- Unis) en 1946 Le demier espoir d'Hitler pour la victoire fmale : le V2 , arme miracle En Allemagne, depuis la seconde moitié des années 30, les scientifiques s'efforcent de mettr e au point un missile.

Fin 1944, quelques mois avant l'effon­ drement du Troisième Reich, les premières « armes mir acles ,, sont lancées.

' A la fin de 1944, Hitler croit encore fermemen t aux nouvelles fusées V1 et V2, des armes de « représa illes ».

le gouvernement nazi place en elle s son dernier espoir de gag ner la guerre.

Mais les deux systèmes ne s'a vèren t pas tech niquement au point et ne sont donc pas propres à une production de masse.

Par ailleur s, les bombar dements des All iés em pêchent une production en série permettant de préciser une date de lancement.

Bien que les noms des deux armes aient la même consonanc e, elles possèdent des qual ités techniques tout à fait différents.

le V1, mis au poin t par la luftwaffe, est une bombe volante autopropuls ée, mue par pulsor éacteurs ; il peut trans­ porter jusqu'à BSO kg d'explosif.

Il pos sède une portée d'environ 240 km et une vitesse de pointe de 650 km/h.

Cette vitesse de pointe, relativemen t faible, fait de ce projec tile, lancé d'une rampe, une proie facile pour la défense anti­ aérienne britannique.

Plus des deux tiers des 8 000 V1 lanc ées du nord de la Fra nce sur lond res n'attei­ gnent pas leur objectif.

Dans la nuit du 12 au 13 juin 1944, les premiers V1 sont tirées en direc tion de lo ndr es.

Quelq ues jours plus tard, d'au tres tirs su ivront -le 18 juin , la 500' bombe tombe sur londres.

le V2, le premier missile au monde, est tech niquemen t plus réus si.

le premier lancement est mené avec succès le 3 octobre 1942, du stand d'essai VI de l'I nstitut de recherche sur les fusées, à Peene­ münde, près d' Usedom.

Dans cette île de la Baltiqu e, Walter Dornberger dirige depuis 1936 des in gén ieur s de l'armée, spéc ialisés dans la construction de fusées qui trav aillent sur le concurrent du V1.

Contrairement à son prédécesseur, le V2 est mu par une fusée utilisant l' oxyg ène liquide.

Il at teint une vitesse de poin te de 5 à 6 000 km/h.

Après un lanc ement réussi, le V2, qui peut transporter environ 1 000 kg d'explo sif, s'avère quasim ent im pos sible à ar rête r.

lancé à la verticale, le V2 décrit une trajectoire balistique.

Le centre de développement de fusées, à Peenemünde en Allemagne, en 1944 le 8 septembre 1944, le premier V2 tombe sur londres.

Cette arme atte int son efficacité la plus effroya ble en déc embr e 19 44, à An vers, en tuant 567 personnes dans un cinéma.

Mais les Allié s ont entre-temps di sce rné le danger du V2 et commen cent à bombarder massi­ vement Peenemünde, si bï"en que la production doit être transférée à la fin d'août 1943 dans des ateliers sout errai ns, près de la ville de Nordhausen, en Thuri nge.

Plus de 30 000 prisonnie rs du camp de concentration de Buchenwald, ainsi que d'autres hommes condam nés aux travaux forcés, doivent colla­ borer à la construction des fusées dans des conditio ns très pénibles.

Il s fabri quent environ 3 000 V2.

2 000 de ces armes sont lancées, parm i lesquel les 50 % atte igne nt leur cible.

Après la Sec onde Guerre mon­ di ale, les América ins seront les prem iers à récupérer les savants al lemands , spéc ialisés dans les fusées.

C'est pourquoi ils aur ont un net avantage sur l'Union soviétique dans la recherche spatiale et dans la mise au point d'armes inter­ continentales.

Les pionniers de la recherche astronautique 1856-1 934 Hermann Ganswindt Cet inventeur allemand est largement en avance sur son temps.

Il décrit en 1891 une station spatiale avec propul­ sion à carburant solide.

Il développe l'hypothèse selon laquelle « la vitesse aug­ mente si des masses explo­ sives constamment nouvelles s'échappent de l'engin qui se déplace et s'il n'exis te aucun obstacle dans l'espace vide d'air >>.

1857-1935 Konstantin Tsiolkovsky Ce savant russe autodidacte met au point le principe de la fusée à carburant liquide, qu'il expose dans son œuvre La Fusée cosmique en 1927.

Il a la conviction que seule la pr opu lsion par réaction permettra de réaliser des vols dans le cosmos.

Il aborde égale ment tous les grands problèmes posés par les vols humains.

1882-1 945 Robert H.

Goddard Cet Américain met au point une fusée à carbur ant li quide qui fonc tionne.

En 19 26, il lance la prem ière fusée à proximité de Boston.

Elle parco urt 600 rn et atteint une vitesse de pointe de 90 km/h.

1894- 1989 Hermann Oberth Dans sa thèse de doctorat, Les Fusées vers les espaces interplanéta ires (1920).

cet ingénieur et physicien alle­ mand résume l'état de la tech nique et avance que l'aéronautique peut se déve­ lopper avec succès.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il trav aille à la réalisation des fusées allemandes.

Il devint l'un des collab orateurs de l'ingénieur des V2, Wernher von Braun.

1895-1 930 Maximilian Valier Valier essaie, vers la fin des an nées 20, de trans poser dans la réalité la théorie des fusées à carburant liquide en construisant les automobile s­ fusées Opei-Rak 1 et Opei­ Rak 2.

Les voitur es attei­ gnent la vitesse de 220 kmlh.

Valie r meur t en 1930, la 19 44 Hermann Ganswindt et son fils Robert H.

Goddard chambr e à combustion d'un Maximilian Valier dans réacteur ayant explosé.

son auto-fusée 117. »

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