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Le déclin d'Alexandrie à l'époque romaine

Publié le 14/09/2014

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Un litige les opposa en parti­culier au pouvoir romain jus­qu'au règne de Septime Sévè­re (193-211) : la question de l'existence d'un conseil déli­bérant, la bouffi. Bien qu'il semble que cet organe n'exis­tât pas sous les Ptolémées, le fait qu'Alexandrie fût la seule des quatre cités d'Égypte à ne pas avoir l'autorisation d'en posséder un, fut pris comme une mesure punitive et donc très mal vécu par les Alexan­drins. L'urbanisme fut en effet un moyen pour les Romains d'affirmer leur domination. Dès la passation de pouvoir,

Fondée par Alexandre le Grand en 331, Alexan­drie est devenue rapide­ment la ville phare du bassin méditerranéen, tant sur le plan culturel, avec la création du Mu­sée et de la Bibliothè­que, que dans le domai­ne économique. La capi­tale des Lagides est en outre la résidence de la dynastie et se pose en cité cosmopolite.

« ils entreprirent des transfor­ mations architecturales dans la cité lagide .

En 30 -29 , fut mis en chantier un Forum /u­ lium , témo in visible du chan­ gement p o litique .

D'autres monuments typiquement ro­ mains furent bât is par la suite, en particulier un stade, un amphithéâtre et un hippodro­ me .

Toutefois , ces quelques monuments ne transformè ­ rent pas radica lement la phy­ sionomie de l'ancienne capita­ le lagid e.

Le déclin d' Alexandrie C 'est surtout sur le plan culture l que l'assujettisse­ ment d'Alexandrie fut le plus dommageable .

Alors que la ville av ait connu des heures de gloire et s'ét ait illustrée comme la véritable cap itale culturelle du monde méditer­ ranéen , elle n'éta it désorma is plus qu 'une métropole de provin ce , in capable de rival i­ ser avec « la » ville par ex ce l­ lence, c'est-à -dire Rome, mê­ me du poi nt de vue culturel.

Fini le temps où le Musée et la Bibliothèque att iraient des sa­ vants du monde entier.

Où Zénodote , Ca llimaque ou Éra­ tosthène ne pouvaient conce­ voir un au tre lieu de résiden­ ce que la cap itale lag ide pour développer leurs arts.

Dés or­ mai s, l 'activ i té inte llectue lle d 'Ale x andr ie vég é tait dans une médiocrit é qui n'échap­ pait à personne .

Un papyrus du I"' siècle tro uvé à Oxyrhyn­ chos li v re a insi les p laintes d 'un étudiant o riginaire de cette région et qui se dit déçu des cours qu'on lui propose dans la ca p ita le .

Seule une certaine littérature parallèle offra i t quelque inté­ rêt, peut -être p lus par ce. »

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