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Le Coup d'État du 2 décembre 1851

Publié le 19/05/2014

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Le Coup d'État du 2 décembre 1851 Introduction : Désireux d'avoir une carrière aussi puissante que son oncle, Louis-Napoléon ne se contente pas d'être président et rêve du titre de consule. Élu président de la République le 10 décembre 1848 pour quatre ans, il n'est pas rééligible. Ne pouvant obtenir d'une Assemblée défavorable la révision de la Constitution qui lui permettrait de garder légalement le pouvoir, il se décide à l'action illégale. Il la prépare par une habile campagne dans le pays, parlant d'honneur national, de Napoléon Ier, de progrès social et de liberté. En outre, il ne manque pas une occasion de discréditer les députés, qui se discréditent par leur réforment eux-mêmes. Sa popularité est au plus haut dans l'armée et les campagnes. C'est ainsi que l'opération du coup d’État fixé au 2 décembre, jour anniversaire du sacre de Napoléon (1804) et de la victoire d’Austerlitz (1805), baptisée Rubicon, par allusion à Jules César s'organise assez précocement. Le Coup d’État est le prolongement logique de la politique des mois précédents. Le bonapartisme veut combattre à la fois les bourgeois royalistes et les républicains. Il adopte une partie des revendications démocratiques.De plus, Louis-Napoléon s'émancipe du parti de l'ordre. Cependant l'épisode n'a pas eu les conséquences escomptés par Louis-Napoléon, mais par une sommes de circonstance il va aboutir à un nouveau tournant, un retour en arrière. L'important est que cette conjoncture où se conjuguaient à nouveau les luttes politiques et sociales qu'on prétendait dissocier soit apparue en province bien plus nettement qu'à Paris. Mais ceci du moins était dans la logique de la « République ses paysans ». Le conflit institutionnel Qui est Bonaparte ? L'exil des Bonapartes et les revendications du pouvoir : Né en 1808 et exilé à la chute de Napoléon 1er, d'après la loi du 1er janvier 1816, bannissant tous les Bonaparte du territoire français, la Reine Hortense (sa mère) doit s’exiler en Suisse avec ses fils. Sans aucun souci matériel, Louis-Napoléon est élevé par sa mère dans le culte de son oncle et dans la certitude de sa vocation dynastique. En 1830, il est volontaire dans l’armée suisse où il obtient le grade de capitaine d’artillerie en 1834. Ses premiers faits d’armes : Louis-Napoléon se considère comme l’héritier de la couronne impériale, après la mort de l'Aiglon. Profitant du regain de ferveur bonapartiste provoqué par le retour des cendres de l'Empereur Il organise ses réseaux en France, et prépare sa prise de pouvoiravec son ami Persigny. Son plan est de soulever une garnison et de marcher sur Paris, en rassemblant sur son passage les troupes et les populations, sur le modèle du retour de l’île d’Elbe en 1814. C'est un échec cuisant et cela lui vaut d'être condamné à la prison à vie au fort de Ham. Il s'en échappe six ans plus tard et part empruntant la tenue d'un peintre-ouvrier du nom de Badinguet (d'où l'un des surnoms du futur empereur) se réfugier en Angleterre. Une fois, réf...

« Le conflit institutionnel Qui est Bonaparte ? L'exil des Bonapartes et les revendications du pouvoir : Né en 1808 et exilé à la chute de Napoléon 1er, d'après la loi du 1er janvier 1816, bannissant tous les Bonaparte du territoire français, la Reine Hortense (sa mère) doit s'exiler en Suisse avec ses fils. Sans aucun souci matériel, Louis-Napoléon est élevé par sa mère dans le culte de son oncle et dans la certitude de sa vocation dynastique.

En 1830, il est volontaire dans l'armée suisse où il obtient le grade de capitaine d'artillerie en 1834.

Ses premiers faits d'armes : Louis-Napoléon se considère comme l'héritier de la couronne impériale, après la mort de l'Aiglon.

Profitant du regain de ferveur bonapartiste provoqué par le retour des cendres de l'Empereur Il organise ses réseaux en France, et prépare sa prise de pouvoiravec son ami Persigny.

Son plan est de soulever une garnison et de marcher sur Paris, en rassemblant sur son passage les troupes et les populations, sur le modèle du retour de l'île d'Elbe en 1814.

C'est un échec cuisant et cela lui vaut d'être condamné à la prison à vie au fort de Ham.

Il s'en échappe six ans plus tard et part empruntant la tenue d'un peintre-ouvrier du nom de Badinguet (d'où l'un des surnoms du futur empereur) se réfugier en Angleterre.

Une fois, réfugié en Angleterre, il séduit une demi-mondaine, miss Howard, qui met sa fortune à sa disposition. le Président de la République élu au suffrage universel Le retour de l'héritier : .

Contre l'Assemblée nationale, dominée par les royalistes et le «parti de l'Ordre», le Prince-Président se pose habilement en protecteur des faibles et en défenseur du suffrage universel. Louis-Napoléon : le « bouc émissaire » servile : Face à lui, le principal candidat républicain, le général Cavaignac, est discrédité par sa brutale répression des émeutes ouvrières de juin 1848.

Par ailleurs, Adolphe Thiers, chef des royalistes, convainc ses collègues de soutenir Louis-Napoléon : «C'est un crétin que l'on. »

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