Le congrès socialiste de Tours
Publié le 27/02/2008
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De l'unité à l'éclatement (1920). Malgré la crise de 1899, le socialisme français est parvenu à s'unir en 1905, selon le principe: «Il ne doit y avoir qu'un parti socialiste comme il n'y a qu'un prolétariat.» La charte de 1905 reflète, il est vrai, les thèses de Guesde, plus marxistes que ne l'aurait souhaité Jaurès; du moins, la Section française de l'Internationale ouvrière (S.F.I.O.) regroupe-t-elle toutes les forces de progrès. Jaurès, le rassembleur, domine le socialisme français de 1905 à 1914; il se heurte pourtant à l'extrême gauche, inspirée par Gustave Hervé; Jaurès approuve certaines idées d'Hervé (anticolonialisme, pacifisme et rejet de l'alliance franco-russe), mais se refuse à cautionner les partisans de l'action violente. Cependant, il n'a pas le temps de prendre une position précise quant aux problèmes immédiats; son assassinat, le 31 juillet 1914, désempare le parti: la majorité adhère à l'union nationale, alors que Jaurès a tout fait pour éviter la guerre. Durant celle-ci pourtant, un courant, animé par Paul Faure et Jean Longuet, gendre de Marx, aspire à une paix rapide; il devient majoritaire au congrès d'octobre 1918, tandis que s'affrontent partisans et adversaires des nationalisations.
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- Brünn (congrès de), congrès socialiste qui se tint à Brünn (aujourd'hui Brno, en Tchécoslovaquie) en 1899.