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Le conflit israelo-palestinien

Publié le 24/02/2014

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Qu’est-ce que c’est le conflit israélo-palestinien ?   Le conflit israélo-palestinien désigne le conflit qui oppose les Palestiniens à l’Etat d’Israël. Débutant officiellement le 14 mai 1948, jour de la création de l’Etat israélien, il prolonge le conflit qui opposait, depuis les événements du début du XXe siècle, les communautés arabe et juive. Ce conflit, hélas non résolu à ce jour, est à caractère principalement nationaliste, mais il inclut également une dimension religieuse entre les Israéliens (majoritairement juifs) et les Palestiniens (majoritairement musulmans).   Les principaux points litigieux sont : la reconnaissance mutuelle des deux peuples ; la création d’un Etat palestinien ; le statut de Jérusalem et le contrôle des lieux saints ; le tracé ultime des frontières ; la sécurité ; etc. L’Etat d’Israël revendique la totalité de Jérusalem alors que la Palestine revendique Jérusalem Est.                   I) Naissance du sionisme et période coloniale (avant 1920 à 1947)   Avant 1920, la Palestine est sous l’autorité de l’Empire Ottoman. Cet Empire a commencé en 1299 et a pris fin en 1923.   Les racines du conflit se trouvent dans le contexte mondial d’exacerbation des nationalismes européens et d’affaiblissement de l’empire ottoman : opposition progressive des objectifs du sionisme en Europe et du nationalisme arabe au Proche-Orient.   Le sionisme est une idéologie politique prônant l’existence d’un centre spirituel, territorial et étatique peuplé par les juifs en Terre d’Israël. Cette Terre serait, d’après la Bible, une promesse divine (terme religieux), une terre allant du fleuve d’Egypte au fleuve Jordanien (terme géographique) et une terre donnée aux Juifs pour s’y installer et construire un Etat (terme politique). Elle est également appelée Terre sainte par les chrétiens en référence à la vie de Jésus. C’est à la fin du XIXe siècle que le sionisme naît. Ce dernier se veut comme une réponse au sentiment antisémite qui s’est développé en Europe et en Russie au cours du XIXe siècle. Lorsque ce mouvement est né, ce territoire correspondait à la Palestine ottomane puis après la Première Guerre mondiale à la Palestine mandataire. L’Organisation sioniste mondiale (OSM créée en 1897), avec Herzl à sa tête, prépare pour le peuple juif un « foyer « en Palestine. L’OSM rachète des terres en Palestine. Dans le même temps, les premières grandes vagues d’immigration juive commencent en Palestine. On a alors plusieurs dizaines de milliers d’immigrants d’Europe orientale. C’est durant cette période qu’apparaissent les premiers signes d’opposition arabe au mouvement sioniste : protestation contre la vente de terres aux Juifs, apparition des premiers journaux nationalistes arabes, etc.   En 1914, début de la Première Guerre mondiale, la population juive est estimée à environ 70 000 personnes alors que la population arabe à plus de 600 000 personnes. En 1914, l’influence britannique est forte au Moyen-Orient. Le Royaume-Uni a une présence militaire en Irak dès 1914 et occupe Bagdad (capitale d’Irak) en 1917. Les britanniques appuie la révolte arabe en leur promettant un grand Etat musulman en échange de leur participation dans les batailles aux côtés des Alliés. Mais, en 1916, le Royaume-Uni passe un accord secret avec la France pour diviser la région en 2 zones entre les 2 puissances coloniales européennes. La Transjordanie et la Palestine mandataire sont attribuées à la zone d’influence britannique. Le Royaume-Uni promet également la création d’un foyer national aux Juifs en Palestine mandataire et Transjordanie. Les arabes sont donc opposés à ces positions contradictoires du Royaume-Uni.   La Première Guerre mondiale bouleverse le Moyen-Orient. Le Royaume-Uni crée un Royaume musulman en Transjordanie, ce qui réduit le territoire destiné au foyer national juif.   De 1920 à 1948, le Royaume-Uni exerce un mandat sur la Palestine. Des conflits éclatent entre les arabes et les juifs, mais aussi entre ces populations et les autorités britanniques.   À partir de 1920, les tensions entre les juifs et les arabes se font de plus en plus présentes. Les premières émeutes anti-sionistes ont lieu. Ces émeutes font une centaine de morts juifs. Le Royaume-Uni publie alors un premier Livre blanc visant à rassurer les arabes et à limiter l’immigration juive. Il y a ensuite de nouvelles émeutes anti-sionistes. Les Anglais publient alors un second Livre blanc visant à limiter la vente de terres aux juifs et à limiter l’immigration juive. Ce livre sera rapidement quasiment annulé. C’est pour cette raison que très vite naissent des confrontations entre les Anglais et les arabes.   La population arabe palestinienne s’organise et revendique l’indépendance de la Palestine. En ...

« nationalisme arabe au Proche-Orient.   Le sionisme est une idéologie politique prônant l'existence d'un centre spirituel, territorial et étatique peuplé par les juifs en Terre d'Israël.

Cette Terre serait, d'après la Bible, une promesse divine (terme religieux), une terre allant du fleuve d'Egypte au fleuve Jordanien (terme géographique) et une terre donnée aux Juifs pour s'y installer et construire un Etat (terme politique).

Elle est également appelée Terre sainte par les chrétiens en référence à la vie de Jésus. C'est à la fin du XIXe siècle que le sionisme naît.

Ce dernier se veut comme une réponse au sentiment antisémite qui s'est développé en Europe et en Russie au cours du XIXe siècle.

Lorsque ce mouvement est né, ce territoire correspondait à la Palestine ottomane puis après la Première Guerre mondiale à la Palestine mandataire. L'Organisation sioniste mondiale (OSM créée en 1897), avec Herzl à sa tête, prépare pour le peuple juif un « foyer » en Palestine.

L'OSM rachète des terres en Palestine.

Dans le même temps, les premières grandes vagues d'immigration juive commencent en Palestine.

On a alors plusieurs dizaines de milliers d'immigrants d'Europe orientale.

C'est durant cette période qu'apparaissent les premiers signes d'opposition arabe au mouvement sioniste : protestation contre la vente de terres aux Juifs, apparition des premiers journaux nationalistes arabes, etc.   En 1914, début de la Première Guerre mondiale, la population juive est estimée à environ 70 000 personnes alors que la population arabe à plus de 600 000 personnes. En 1914, l'influence britannique est forte au Moyen-Orient.

Le Royaume-Uni a une présence militaire en Irak dès 1914 et occupe Bagdad (capitale d'Irak) en 1917.

Les britanniques appuie la révolte arabe en leur promettant un grand Etat musulman en échange de leur participation dans les batailles aux côtés des Alliés.

Mais, en 1916, le Royaume-Uni passe un accord secret avec la France pour diviser la région en 2 zones entre les 2 puissances coloniales européennes.

La Transjordanie et la Palestine mandataire sont attribuées à la zone d'influence britannique.. »

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