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Le concept d'économie-monde (Braudel)

Publié le 27/02/2012

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(On commence par présenter le sujet) Le concept d’économie-monde a été défini par l’historien français Fernand BRAUDEL (1902-1985) dans son livre Civilisation matérielle, économie et capitalisme, 15e-18e siècles (Armand Colin, 1979). Il ne faut pas confondre économie monde et économie mondiale. Une économie-monde est une portion de l’économie mondiale. En son centre, on trouve une métropole qui est le siège du pouvoir économique et financier. Autour d’elle se trouve d’abord, une zone développée formée par les pays riches, industrialisés qui forme le cœur du système, puis une périphérie qui ravitaille le centre en matières premières et en produits alimentaires.

(On formule ensuite la problématique) Plusieurs économies mondes se sont  succédées depuis la révolution industrielle. Dans quelle mesure la mondialisation croissante de l’économie a-t-elle modifié la hiérarchie des puissances ?

(On annonce enfin le plan. Lorsqu’on a trois parties, on utilise les adverbes d’abord, ensuite, enfin on emploie jamais la 1e personne du singulier, plutôt « on «) On présentera d’abord l’économie-monde britannique (1850-1914), puis l’économie-monde américaine (1914-fin du XXe siècle) et enfin, l’économie-monde multipolaire.

« 2 (coton, par exemple) et exporte dans ses colonies des produits à forte valeur ajoutée. (Conclusion partielle à la fin de la partie) Malgré tout, à la veille de la Première Guerre mondiale, le Royaume-Uni a perdu de son prestige.

A la faveur de la Seconde révolution industrielle, il est rattrapé par de nouveaux venus, l’Allemagne et les Etats-Unis. Ces derniers sont parvenus à surpasser le Royaume-Uni avant la Première Guerre mondiale.

Dès le début du 20 esiècle, ils s’affirment comme la nouvelle économie- monde. (On commence la 2 epartie par une phrase-titre sans omettre une transition avec la 1 e) (Alinéa en début 1 e paragraphe) Ayant acquis la maîtrise des innovations, notamment dans les secteurs clés de la Seconde Révolution industrielle (électricité, pétrole, automobile, chimie), les Etats-Unis mettent au point de nouveaux modes de production comme le fordisme qui permet, grâce au travail à la chaîne, d’augmenter la productivité de manière décisive, non sans accroître les nuisances pour les ouvriers (Temps modernes de Charlie Chaplin en 1936).

En compensation, Henry FORD augmente dans son usine de Détroit les salaires d’où un développement de la consommation de masse dans l’Amérique des Roaring twenties .

Comme H.

FORD, ROCKFELLER, fondateur de la Standard Oil Compagny (la 1 efirme internationale) est un self made man qui incarne la vitalité de l’économie américaine.

Le krach boursier d’octobre 1929, causé par une spéculation effrénée et par une surproduction qui a saturé le marché, a ébranlé - mais pas détruit - l’économie américaine et réduit le commerce mondial. (Alinéa début 2 e paragraphe) Malgré tout, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, les USA conservent leur 1 e rang et le conflit ne va que renforcer leur puissance.

Effectivement, en 1945, les USA apparaissent, avec l’URSS, comme les grands vainqueurs de la guerre. Et Les Trente Glorieuses (1947-1973) ne vont que confirmer ce statut d’unique superpuissance.

Les USA imposent avant tout leur leadership économique.

En 1945, ils possèdent les deux tiers des stocks d’or en circulation et fournissent plus de 50 % de la production industrielle mondiale.

Cette prospérité leur permet de proposer un vaste plan d’aide à l’Europe - qui n’est pas cependant exempt d’arrières pensées politiques – le plan Marshall en 1947.

Le dollar, depuis la conférence de Bretton-Woods en 1944 remplace la Livre comme monnaie internationale, tandis que le libre-échange est renforcé par la création d’institutions comme le FMI (qui garantit la stabilité monétaire internationale), la Banque mondiale ou le GATT (qui amène à un abaissement des droits de douane).

L’American way of life se diffuse également grâce aux firmes multinationales qui exportent marchandises et produits culturels (musique, cinéma hollywoodien) dans tous les pays à économie de marché.

Les USA sont, par ailleurs, le centre d’une économie- monde constituée par le continent américain.

Ils considèrent l’Amérique latine comme leur arrière-cour et refusent que l’Europe intervienne dans les affaires du continent (doctrine Monroe de 1823).

Ils protègent, en outre, pendant la Guerre- froide le Japon de leur parapluie atomique et imposent leur modèle culturel en Europe (American way of life). Cependant, (on peut également utiliser, néanmoins) un déclin s’amorce à partir des années 70.

En 1971, le président Nixon suspend la convertibilité du Dollar. »

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