Le communisme et le nazisme: Une comparaison impossible?
Publié le 08/11/2012
Extrait du document
→ Les victimes ne sont pas les même, mais les deux régimes contiennent l'idée selon laquelle certains
groupes doivent mourir afin de parvenir un un monde meilleur, à un nouvel homme.
3) La notion d' «ennemi « et la violence
Ennemis plus facile à trouver sous nazisme Les méthodes de destruction de nazisme (Hilberg) :
Expropriation A touché que les Juifs (et d’autres ennemis de l’état) au début
Mais si le nazisme a survécu, c’est probable que tous seraient expropriés Concentration Dans les
camps : facile à distinguer les « ennemis « « opérations d’execution mobile « Executions par les
Einsatszgruppen et Kommandos Deportations Aux camps : conditions horribles mais les distances
plus courts qu’en union soviétique Executions aux centres spécialement designés Unique aux nazis
Les méthodes de destruction de communisme (Besançon) : Expropriation A touché tous les
citoyens Concentration Plus difficile à distinguer les « ennemis « : besoin de beaucoup plus de
contrôle « opérations d’execution mobile « Pas unique à l’union soviétique (Cambodge, Chine,
Vietnam, Corée du Nord, Ethiopie) Deportations Unique à l’union soviétique (mais pourquoi
«
politique où l'emprise de l'état est totale, tant dans la sphère publique que privée, par opposition à l'état
de droit.
L'expression vient du fait qu'il ne s'agit pas seulement de contrôler l'activité des hommes, comme
le ferait une dictature classique.
En effet, un régime totalitaire tente de s'immiscer jusque dans la sphère
intime de la pensée, en imposant à tous les citoyens l'adhésion à une idéologie obligatoire, hors de
laquelle
ils sont considérés comme ennemis de la communauté.
Mais même si les 2 régimes peuvent se
regrouper dans le totalitarisme, sont-ils comparables pour autant? Car tous 2 sont des systèmes à
l'idéologie radicalement différente, même si les effets peuvent au final se ressembler.
Communisme =
doctrine idéologique marxiste qui définit une forme idéale de gouvernement, dont la mise en application la
plus célèbre est celle des bolchéviques qui ont menés la Révolution russe en 1917.
À l'intérieur de cette
doctrine, on distingue le Stalinisme, qui est au départ une forme de gouvernement liée à la personnalité
d'un homme → paroxysme du communiste, mais celui-ci ne peut pas être réduit à cela.
Nazisme = ?
→ Angles de comparaison: – Contemporanéité
– frappante gémellité – meurtrière « ressemblance de l'incomparable » dixit Ernst Bloch – dimension
analytique, cad la mise en évidence de structures communes – dimension généalogique: date
d'apparition et rapport dialectique → déploient ensemble deux antithèses du libéralisme qui s'inscrivent
dans un ordre chronologique Communisme et nazisme ont émerge dans la même période d’histoire
(hypernationalisme et éventuellement nazisme avec Hitler ; communisme : fin 19ème et début 20ème
siècle) Totalitarisme ? Qu’est-ce que c’est ? = Contrôle absolu et « total » Totalitarisme nécessaire
pour le contrôle : propagande dans les deux états Communisme plus extrême que le nazisme ?
Difficulté en trouvant
les ennemis La comparaison est beaucoup controversée à cause des origines de ces idées :
Communisme – pour une « communauté » de travailleurs/une société sans hiérarchies/classes
Nazisme – fondé sur la haine contre les Juifs La destruction et le degré de contrôle imposer par les
régimes sont comparable Communisme – besoin de contrôler et suivre de près tous les citoyens car
l’ennemi de l’état peut être n’importe qui (un membre du parti, dans la police, etc.) Nazisme – plus
facile à trouver les « ennemis » : les traits physiques, un certain membre de société KGB : 500,000
(plus ou moins) membre pour surveiller tous les citoyens Nazisme : 2,000 ou 3,000 membre dans le «
Gestapo » pour trouver les « ennemis » 2)
Le malaise inhérent à cette comparaison
Au cœur du problème se trouvent la « Singularité dans l'inhumanité » (selon Bracher, spécialiste du
régime nazi) Ainsi que l'utilisation de la comparaison, qui en effet n'a jamais été anodine → entre autre
volonté de critique durant la Guerre froide.
Idéologies aussi semblent les séparer: dans un cas, la
volonté est de construire par tous moyens un « homme nouveau », dans l'autre extermination
systématique de toute un race.
Mais on va là aussi qu'il y a une idée derrière, que cette extermination
aussi se veut « justifiée » par la création d'un « homme nouveau, d'une race pure ».
Alain Besancon va
mettre en parallèle l'extermination d'une « pseudo-race » et d'une pseudo-
classe
».
Cette controverse va ressortir très fortement en France lors de la publication du « Livre Noir du
Communisme, Crime, Terreur, Répression » en 1997 par les éditions Robert Laffont.
Ce livre, rédigés par
plusieurs auteurs sous la direction de Stéphane Courtois, va parler des différents régimes communistes
et de leurs victimes.
Stéphane Courtois va ajouter dans un chapitre introductif un lieu entre Nazisme et.
»
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