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Le colloque de Poissy - Ultime réunion des théologiens catholiques et protestants (1561) - Guerre de religion

Publié le 27/02/2008

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Le 5 décembre 1560, la mort de François II donne le trône à son frère mineur, Charles IX, et inaugure la régence de sa mère, Catherine de Médicis. Le pouvoir des Guise prend fin; Condé est libéré. Eclairée par le chancelier Michel de L'Hospital, homme d'Etat et humaniste, la régente tente une politique de tolérance malgré la pression des puissances catholiques et du pape. A la suite des états généraux d'Orléans, qui ont mis à l'ordre du jour une réforme du clergé, les persécutions sont arrêtées. L'heure est-elle favorable à la recherche d'un compromis?

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« 1 VAL OIS Charles IX 9 septembre 14 octobre 1561 LE ROI CHEF D'ÉTAT Le colloque de Poissy Réuni à l'automne 1561 à l'instigation de Catherine de Médicis, le colloque de Poissy va tenter de concilier les points de vue catholique et protestant.

Mais, à l'heure où les querelles religieuses se font lourdes de menaces, les théologiens ne pourront parvenir à un accord.

L'assemblée de Poissy sera cependant le prélude à l'édit de tolérance de Saint-Germain, signé le 17 janvier 1562.

Gravure illustrant le colloque de Poissy conservée à la Bibliothèque nationale à Paris.

L e 9 septembre 1561, la tri- bune royale surmontée d'une tenture fleurdelisée a été dressée dans le réfectoire du couvent des dominicaines de Poissy.

Du haut de ses onze ans, Charles IX siège dans toute sa majesté.

Il est entouré de la reine mère, Catherine de Médicis, drapée dans ses voiles de deuil, de son frère le duc d'Anjou, le futur Henri III, de sa jeune soeur Marguerite de Valois et des princes du sang.

Sont éga- lement présents quelque cin- quante prélats catholiques, tels le cardinal de Lorraine, le théologien Claude Espence, le général des jésuites jesus Diego Lainez, le cardinal de Tournon et le légat du pape Hippolyte d'Este.

Conduite par le théologien Théodore de Bèze, la déléga- tion calviniste, très austère dans ses pourpoints sévères, est constituée de douze mi- nistres et de vingt-deux délé- gués.

Lorsqu'il obtient la pa- role, Théodore de Bèze s'age- nouille et prie.

Mus par le res- pect, les prélats catholiques se lèvent et se découvrent.

L'émotion gagne les partici- pants à la première séance du colloque de Poissy, où théolo- giens catholiques et protes- tants vont confronter leurs points de vue.

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