Le château et les halles de Méréville
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
Ce petit bourg agricole est situé, en bordure de la Beauce, dans la vallée de la Juine, qui n'est plus ici qu'un gros ruisseau. La commune de Méréville doit son renom à l'architecture, et ce à double titre puisqu'elle s'enorgueillit d'un château et de halles vénérables. C'est en 1784 que le richissime Jean-Joseph de Laborde, banquier de la cour, acquiert la demeure Renaissance, flanquée de tourelles, du marquisat de Méréville. Le financier fait transformer le château en lui adjoignant deux ailes et surtout, il confie à Hubert Robert la conception du jardin à l'anglaise. Le détournement de la Juine permet d'agrémenter le parc d'une cascade et d'un lac, et des grottes artificielles sont aménagées ; Chateaubriand et Nathalie de Noailles aimeront à s'y retrouver. L'ensemble est peuplé de «fabriques », c'est-à-dire de ces constructions pittoresque et ornementales que l'on appréciait à la fin du XVIIIe s. Une partie de ces fabriques ont, depuis, été transférées au château de Jeune, près de Morigny-Champigny. Néanmoins, subsiste, dressée sur un rond-point, une colonne de 37 m de haut dont la construction s'est inspirée de la fameuse colonne de Trajan, à Rome. À l'époque de sa splendeur, le parc de Méréville rivalisa avec celui d'Ermenonville.
Liens utiles
- CHÂTEAU DES CARPATHES (le), de Jules Verne
- D'UN CHÂTEAU L'AUTRE de Louis-Ferdinand Céline (résume et analyse complète)
- D'Un CHÂTEAU L’AUTRE (résumé)
- DÉJEUNER AU CHÂTEAU Gyula Illyés (résumé)
- Découvrir Le château fort du Moyen Âge Reprendre une photographie de château médiéval présentée lors de l'activité préparatoire et la décrire en utilisant le vocabulaire approprié (tour, remparts, fossés, donjon, pont-levis).