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Le chancelier Rolin

Publié le 27/02/2008

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Homme d'Etat bourguignon et fondateur du célèbre hospice de Beaune, le chancelier Rolin assura les ressources de l'institution en réunissant les premières parcelles du magnifique vignoble dont le produit pourvoit aujourd'hui encore aux besoins matériels de l'hospice. Un homme politique clairvoyant. Intelligent, ambitieux, Nicolas Rolin sut gagner la confiance du duc de Bourgogne Jean sans Peur, qui lui décerna le titre de conseiller et fit de lui son avocat au parlement de Paris. Après l'assassinat de Jean sans Peur par des Armagnacs, en 1419, il se mit au service de Philippe le Bon, qui le nomma chancelier de Bourgogne en 1422. Après l'épopée de Jeanne d'Arc, Rolin, grâce à un flair politique remarquable, jugea la cause anglaise perdue et incita Philippe le Bon à quitter la famille des Lancastre pour celle des Valois et à obtenir les faveurs de Charles VII; c'est ce que fit Philippe le Bon lors du congrès d'Arras (1435), où le chancelier Rolin était le porte-parole du duc et de la duchesse de Bourgogne.

« VALOIS DIRECTS Charles VII LE ROI ET LES HOMMES 3 décembre 1422 Nicolas Rolin, chancelier de Philippe le Bon, duc de Bourgogne En ce 3 décembre 1422, on s'apprête à fêter, en la bonne ville de Dijon, un événement solennel.

C'est aujourd'hui que le puissant duc de Bourgogne, Philippe Le Bon, va officiellement nommer Nicolas Rolin, son fidèle collaborateur, au poste de chancelier du duché.

A quarante~ six ans, ce juriste hors pair accède aux plus hautes fonctions et devient président du grand Conseil ducal.

C'est l'aboutissement d'une carrière consacrée au service de l'État bourguignon.

A u château de Dijon , l'une des plus belles résidences du duc Philippe le Bon , parmi ses terres et ses villes qui s'étendent de la Bourgogne à la Flandre, on déploie le faste des grands jours.

La cour de Bourgogne tient à fêter digne­ ment la promotion de Nicolas Rolin qui est , ce jour du 3 décembre 1422, officiellement nommé chancelier du duché .

Ce n'est pas sans une certai­ ne émotion que le nouveau chancelier prête serment à son duc, le « Grand Duc d'Occident », le plus puis­ sant des vassaux du roi Charles VI.

Son discours est plein de droiture et de clar­ té, à l'image de l'homme que chacun connaît et apprécie .

«Je jure de bien et loyale­ ment conseiller le Prince, maintenir droiture et faire bonne garde des sceaux du duché, enregistrer toutes les lettres au profit des parties, ne prendre le droit du sel que selon la taxation en vigueur, et en la juridiction de la chancellerie garder l'honneur et le droit du Prince. »

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