Le cérémonial des califes fatimides Dans l’Egypte ancienne
Publié le 05/10/2018
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civil (jour de l'an, fêtes en relation avec la crue du Nil), ces processions avaient des allures de parade militaire tout en accordant une place à l'élément religieux puisque les récitants du Coran participaient toujours aux cortèges. Pour la procession du jour de l’an, qui partait de l'Esplanade entre les deux palais, sortait du Caire par la porte des Conquêtes et atteignait la porte de la Victoire avant de revenir, le cortège, regroupant plusieurs milliers de personnes, se formait lorsque le calife apparaissait à la porte du palais et que le parasol, insigne de souveraineté, était déployé au son des trompettes.
Précédant le calife, marchaient alors par ordre d'importance croissante fils d'émirs, soldats d'élite, émirs de rang subalterne, émirs à cannes d'argent, émirs à colliers, eunuques muhannak (reconnaissables à leur turban enroulé autour du menton). Ensuite venait le calife au milieu de gardes du corps et des « jeunes de l'étrier » sabre au clair, ainsi que de dignitaires à qui étaient confiés des insignes de souveraineté : porteurs de drapeaux, porte-écri-toires et
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de parade militaire tout
en accordant une place à
l'élément religieux puisque
les récitants du Coran partici
paient toujours aux cortèges.
Pour
la procession du jour de
l'an, qui partait de !'Esplana
de entre les deux palais, sor
tait du Caire par la porte des
Conquêtes et atteignait la
porte de la Victoire avant de
revenir ,
le cortège, regrou
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personnes , se formait lorsque
le calife
apparaissait à la por
te du palais et que le parasol,
insigne de souveraineté,
était déployé au son des
trompettes.
Précédan t le calife , mar
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portance croissante fils
d'ém i rs, soldats d'élite, émirs
de rang subalterne, émirs à
cannes d'argent, émirs à col
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eunuques muhannak
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Ensuite
venait le calife au mi
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des insignes de
souveraineté :
por
teurs de drapeaux,
porte -écri-
toires et.
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