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Le bilan de la IVe République ?

Publié le 27/02/2008

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RÉFLÉCHISSONS SUR LE SUJET C'est un sujet classique, mais attention aux limites chronologiques qui concernent uniquement la ive République : 1946-1958. L'énoncé du sujet indique le plan à suivre en trois parties et il ne faut surtout pas oublier l'introduction et la conclusion. Il est indispensable de dégager les idées essentielles en utilisant la connaissance de faits et d'événements précis. Introduction Au lendemain de la Libération, un gouvernement provisoire dirigé par le Général de Gaulle met fin au régime de Vichy. Une nouvelle Constitution est adoptée en 1946. Pendant douze ans, la Ive République assure de nombreuses réformes économiques et sociales avant de disparaître en 1958, en raison des problèmes coloniaux. Le Général de Gaulle de retour au pouvoir met alors en place la Ve République.

« nouveau régime : la Ve République.

Introduction un bilan souvent jugé négatif.

Est-ce fondé ? 1.

La France à la Libération : une tâche immense à accomplir A.

Un pays à reconstruireB.

Un profond désir de changementC.

Un rôle mondial contesté 2.

Les échecs de la IV e République A.

L'impopularité du régimeB.

une politique financière à court termeC Des guerres coloniales ruineuses 3.

Une vision audacieuse de l'avenir A.

Des choix économiques à long termeB.

La préservation de l'influence françaiseC.

L'engagement dans la construction européenne Conclusion Malgré ses aspects positifs, un bilan qui reste jugé avec sévérité. Introduction Lorsque la IV e République disparaît en 1958, elle ne trouve pas beaucoup de partisans prêts à prendre sa défense. Les gaullistes revenus au pouvoir affirment que tout est à reconstruire, présentant une image entièrement négatived'un régime que, dès son origine, le général de Gaulle a systématiquement combattu. La IV e République aurait-elle, en quelque sorte, déposé son bilan, comme une entreprise au bord de la faillite ? Tout ce qu elle a fait ou tenté a-t-il donc été voué à l'échec ? On peut essayer de répondre à ces questions, enrappelant d'abord l'état de la France au lendemain de la Libération et en mesurant le chemin parcouru jusqu'à lachute de la IV e. 1.

La France à la Libération : une tâche immense à accomplir Si la mise en place des institutions de la IV e République n'est achevée qu'en 1947, on peut considérer que son histoire commence en 1944, à la libération du territoire.

Il est en effet évident que la III e ne renaîtra pas de ses cendres : le référendum du 21 octobre 1945 la rejette sans appel.

Le gouvernement provisoire rassemble leshommes et les partis qui influenceront le nouveau régime. A.

un pays à reconstruire • Les ruines matérielles sont considérables et, à la différence de ce qui s'était passé pendant le premier conflit mondial, elles concernent la plus grande partie du territoire, en raison de l'étendue des zones de combat en 1940 et1944, ainsi que de l'ampleur des bombardements aériens sur les villes et les infrastructures des communications.• La vie économique est désorganisée, à la suite des prélèvements effectués par l'occupant allemand, les destructions et les pénuries de toute nature.

La production industrielle est particulièrement touchée et la guerre a aggravé le retard de la France sur les grandes puissances, y compris dans le domaine de la recherche scientifique et du progrès technologique.

La pénurie et le marché noir provoquent une forte inflation, qui affaiblit le franc. • Les séquelles de la période du gouvernement de Vichy sont graves pour l'unité de la nation française.

Les engagements opposés ont entraîné des déchirements profonds, et la notion d'une épuration nécessaire est dif-ficilement compatible avec le désir de maintenir l'union des Français.

B.

Un profond désir de changement La fin des hostilités n'engendre pas le désir de revenir à la situation de l'avant-guerre, bien au contraire. • Les Français, dans leur immense majorité, souhaitent une vie politique simplifiée et des institutions garantissant la stabilité et l'efficacité du pouvoir exécutif.

La faiblesse des gouvernements dans les années 30, les crises ministérielles ont contribué à déconsidérer la III e République, et l'opinion y voit l'une des causes du désastre. »

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