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Le 11 novembre 1918, la victoire des Alliés

Publié le 08/04/2019

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l'Alsace-Lorraine, trente-et-un jours pour abandonner aux Alliés la rive gauche du Rhin, la tête de pont de Coblence, Cologne et Mayence ; elle doit livrer 5000 canons, 25000 mitrailleuses, 17000 avions, renoncer aux traités de Brest-Litovsk et de Bucarest.

 

À 5 heures du matin, le 11 novembre, une discussion s'engage; les Allemands signent la convention consacrant leur défaite. À 4 heures de l'après-midi, Clemenceau monte à la tribune de la Chambre des députés et donne lecture des conditions de l'armistice: il rend hommage aux morts qui ont rendu la victoire possible. À la même heure, Lloyd George aux Communes à Londres informe le peuple britannique des mêmes conditions

« de l’armistice signé à Rethondes. La nouvelle s’est répandue en Europe.

À Paris, à Londres, à Rome, à Bruxelles, c’est l’euphorie.

Aux États-Unis, il en va de même.

Les foules se répandent dans les rues et sur les places publiques; les gens fraternisent, portent en triomphe les soldats, s’empressent autour des blessés; sur les Champs- Élysées, se bouscule une foule en liesse. Le lendemain, Foch adresse aux troupes alliées le message qui suit: "Soldats, vous avez gagné la plus grande bataille de l’Histoire et sauvé la cause sacrée: la liberté du monde. Soyez fiers d’une gloire immortelle dont vous avez paré vos drapeaux." 2. »

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