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L'aviation dans le désert (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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L'aviation dans le désert (seconde guerre mondiale). Succès de la RAF en Afrique du Nord L'ampleur des combats aériens alliés dans le désert fut freinée au début par la pénurie d'appareils adéquats. Cependant, la situation s'améliora graduellement, bien que la qualité et le nombre des appareils soustraits à des tâches plus pressantes en Europe septentrionale n'eussent jamais réussi à satisfaire pleinement les commandements alliés. Néanmoins, en 1941, la performance des forces aériennes britanniques et du Commonwealth en Afrique du Nord s'améliora de façon notable. Alors que les unités stationnées à Malte harcelaient les routes maritimes de l'Axe, dont dépendait son effort de guerre dans cette partie du monde, les forces aériennes basées en Egypte mettaient au point une tactique aérienne hautement subtile et efficace. Pendant qu'un nombre relativement restreint de chasseurs de type conventionnel suffisait à neutraliser les forces aériennes de l'Axe, des bombardiers moyens attaquaient les ports, les dépôts et les lignes de ...

« L'aviation dans le désert 1 Les premiers combats en Afrique du Nord Lorsque l'Italie entra en guerre au mois de juin 1940, sa «Regia Aeronautica» était un organisme assez important mais auquel les réserves en hommes et en matériel, les chasseurs en particulier, fai­ saient défaut.

Il était également pauvre, à quelques exceptions près, en avions de combat réellement modernes.

Sa chasse aérienne disposait essentiellement de biplans Fiat CR 32 et CR 42 et de mono­ plans Fiat G 50.

Le Savoia-Marchetti SM 7(! était, lui, le principal avion des esca­ drilles de bombardement, au demeurant bombardier horizontal correct et excellent la1·gueur de torpilles.

Une part assez importante des forces de la «Regia Aero­ nautica» était stationnée dans la partie italienne de l'Afrique du Nord.

A cet endroit du globe, la RAF ne pouvait aligner de son côté que peu d'appareils modernes, dont le chasseur biplan Gloster Gladiator, le meilleur du lot.

Les unités de bombardiers étaient dotées de nombreux modèles, tous démodés à l'exception de quelques Bristol Blenheim.

Placées au départ sous le commande­ ment du maréchal de l'air sir Arthur Long­ more, les forces aériennes britanniques au Moyen-Orient passèrent dans les grands jours de 1941 et de 1942 sous celui du maréchal de l'air Arthur Tedder.

L'invasion manquée de I'Egypte par l'Italie vors la fin de l'été 1940 fut repoussée avec une certaine facilité, la RAF se révé-lant supérieure à la «Regia Aeronautica» sous tous les rapports.

Ce fait eut hélas des suites fâcheuses, les Allemands ayant dû voler au secours de leur allié à partir du printemps 1941, et ceci aussi bien sur terre que dans les airs.

En 1941, la guerre sur terre et dans les airs connaissait en général la même fortu­ ne, le camp ayant le dessus dans la batail­ le terrestre jouissant aussi d'une certaine supériorité aérienne.

Les opérations aé­ riennes dans le désert, il faut le d.ire, étaient d'une très haute tenue.

Les Alle­ mands, très souvent surpassés en nom­ bre, produisirent un des plus grands as aériens de la guerre, peut-être le plus grand, Hans-Joachim Marseille.

Pendant sa brève mais fulgurante carrière en pre­ mière ligne, Marseille abattit 158 appa­ reils alliés, enregistrant ainsi, et de loin, le meilleur score allemand.

Marseille ne connut jamais la défaite et mourut plus tard dans un accident de transport, sans tomber aux mains des Anglais.

La mission principale des forces aériennes dans le désert était la couverture tactique directe des forces terrestres, encore que les opérations de reconnaissance y aient également joué un rôle non négligeable.. »

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