L'ASSEMBLÉE CONSTITUANTE (5 mai 1789- 30 septembre 1791) - HISTOIRE
Publié le 28/09/2012
Extrait du document
Les membres de la Constituante avaient conscience d'avoir accompli une oeuvre immense. Ils avaient énoncé de grands principes : liberté (de presse, d'opinion, de conscience), égalité des citoyens, respect de la propriété, souveraineté de la nation. Ils avaient transformé le système des contributions, réorganisé l'administration du royaume en divisant le territoire en départements, créé une organisation judiciaire nouvelle, etc...
«
L'ASSEMBLÉE CONSTITUANTE (2)
14 juillet 1790 -30 septembre 1791
Après l'intermède de la fête de la Fédération (14 juillet 1790), vou
lue par l'Assemblée poùr marquer l'union de tous les Français et dont
l'euphorie ne fut qu'illusion, les membres de la Constituante continuè
rent leurs travaux, mais ils se sentaient pris entre deux menaces :
d'un côté, les émeutes populaires, de l'autre, l'offensive contre
révolutionnaire, menée par les émigrés ou par la cour.
Les sources de
conflit étaient nombreuses.
La Constitution civile du clergé votée le 12 juillet 1790 après des discussions houleuses, signée à regret le 24 août par Louis XVI déchira les consciences et eut comme consé
quence indirecte la fuite de la famille royale (21 juin 1791).
Après l'humi
liante arrestation à Varennes et le retour forcé à Paris, les républicains
demandèrent la déchéance du roi, mais les députés partisans de la monar
chie constitutionnelle affirmèrent l'inviolabilité et l'irresponsabilité du
souverain, prétendument
des Tuileries.
Cette fiction semblant
inadmissible aux républicains, l'agitation aboutit à la fusillade du
Champ-de-Mars (17 juillet) qui creusa un fossé entre les modérés et les.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Extraits du discours à l’Assemblée Nationale constituante de l’Abbé Grégoire le 4 septembre 1789 (Histoire)
- Un décret de la Constituante, en date du 11 mai 1848, avait donné au président de l'Assemblée le droit de requérir directement la troupe, sans avoir à en référer au ministre de la Guerre ou à la hiérarchie militaire.
- août 1789 (nuit du 4), nuit pendant laquelle l'Assemblée constituante abolit les privilèges.
- Cependant l'assemblée constituante avait été portée à mettre une restriction à cette inviolabilité royale. Adolphe Thiers, Histoire de la Révolution française, tome III
- DISCOURS DU 13 MAI 1791 DE ROBESPIERRE A LA CONSTITUANTE