L'assassinat d'Henri III (1er août 1589) - Le fanatisme régicide
Publié le 27/02/2008
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Après l'assassinat du duc de Guise, Henri III peut se croire enfin le maître. Le 23 décembre 1588, il a écrit au légat du pape: «Je suis maintenant roi et résolu à ne plus souffrir ni injures ni violences.» En réalité, le lendemain, Paris, resté aux mains de la Ligue, est en pleine insurrection. Tout le pouvoir appartient à un Conseil des Seize, composé des élus des quartiers de la ville. Le Conseil constitue un gouvernement révolutionnaire et prononce la déchéance d'Henri III, réputé «parjure, assassin, sacrilège, facteur d'hérésie, simoniaque, magicien, dissipateur du trésor public, ennemi de la patrie». Il décide ensuite de reconnaître pour roi le cardinal de Bourbon. Mais celui-ci étant prisonnier d'Henri III, il nomme lieutenant général du royaume le duc de Mayenne, frère d'Henri de Guise. A l'exception des pays de la Loire, du Dauphiné, de Bordeaux, l'ensemble du royaume adhère à ces décisions.
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