L'art de la Guerre-Sun Tzu
Publié le 23/06/2014
Extrait du document
«
guerres de Douglas Porch peut-on étendre sa thèse sur la bonne guerre coloniale à la bonne
guerre ? Oui, selon Sun Tse.
Ceux qui dominent les principes de la guerre gagnent rapidement, ne négligent rien, savent que rien
ne fatigue plus l’état que la guerre.
Toujours avoir plus de ressources (BEAUCOUP plus) que
l’ennemi, « faites-le périr en détail » (presse pocket 1993, p.
20), l’irriter pour qu’il tombe dans un
piège.
Bien répartir les gains, bien traiter les prisonniers (pour qu’ils luttent pour soi), ne jamais les
laisser oisifs, mais les traiter comme s’ils étaient volontaires.
Article III : Ce qu’il faut avoir prévu avant le combat.
La priorité est de défendre son territoire et de le faire prospérer avant d’envahir, l’invasion, l’attaque
n’est justifiée que par la nécessité.
Gagner des batailles est bon, mais ce qui est excellent, c’est de
gagner la guerre sans combattre (« Sans bataille, immobiliser l’ennemi, voilà qui est excellent »
idem , p.22).
Ce qui montre une conception définie de la guerre, de la bataille : elles ne sont
qu’accidents auxquels il faut être préparé, et la guerre n’est bonne que lorsqu’elle sert la paix.
Car
tout doit être fait dans le but de la conservation, comme le veux le ciel.
Les grands généraux savent
remporter des victoires sans combattre.
Lorsqu’un siège dure trop longtemps, c’est de votre faute.
L’affrontement peut toujours varier, ici, ce ne son que de vagues conseils généraux : si vous êtes à
10 contre 1 : envelopper sans laisser d’échappatoire, 5 contre 1 : attaquer par 4 côtés, 2 contre 1 :
immobiliser l’ennemi avec un moitié pendant que l’autre attaque, 1 contre1 : l’issue est un hasard,
en infériorité numérique : éviter le combat, défendre avant tout, car la prudence et la fermeté d’un
petit nombre peut venir à bout d’un grand nombre.
Celui qui est la tête de l’armée est le soutien de
l’Etat.
Beaucoup de façon de porter préjudice à son Etat pour le général, mais une seule de bien le
servir : accompagner courage et prudence par conduite habile et efforts constants : une seule erreur
peut détruire l’édifice.
S’il n’est pas rapide dans l’urgence, travailleur dans la préparation, s’il lève
des troupes avant l’heure, ne sait où les diriger, les fatigue pour rien, ne place pas ses subalterne
comme il convient : défaite assurée.
Pour vaincre, 5 choses sont essentiellement requises au
général : «
· Savoir s’il peut combattre et quand il faut cesser
· Savoir s’il peut engager peu ou doit engager beaucoup
· Savoir gré aux simples soldats autant qu’aux officiers
· Savoir mettre à profit toutes les circonstances
· Savoir que le Souverain approuve tout ce qui est fait pour son service et sa gloire.
»
( Idem ,pp.
24-25)
Si l’on sait ce dont on est capable, ce dont ses subordonnés sont capables, ce dont l’ennemi est
capable : toujours victoire, si l’on sait ce dont on est capable mais ignore ce dont l’ennemi est
capable, on gagnera une fois sur deux, si on ignore tout, on perdra toujours..
»
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