L'APRÈS-GAULLISME (1969-1981) - HISTOIRE

« plupart des centristes, par peur du communisme, Je refusent.

Aussi sont-elles gagnées par la majorité sortante.

Mais, malade, G.

Pompidou meurt Je 2 avril 1974.

• Les présidentielles révèlent un recul du Gaullis­ me : Chaban Delmas est éliminé au 1er tour avec 15 %.

Au second Giscard d'Estaing l'emporte sur F.

Mitterrand de 400 000 voix.

• 2 périodes peuvent être aussi distinguées dans le septennat giscardien : la 1 re est caractérisée par des réformes.

Elu avec 50,6 %, le nouveau Président veut gouverner« au centre » pour atténuer la division de la France politique en 2.

J.

Chirac est choisi comme le Premier ministre (ayant entraîné des gaullistes, avec lui, à voter Giscard dès le 1er tour).

60 parlementaires peuvent désormais saisir le conseil constitutionnel, la majorité civile est abaissée à 18 ans (1974), la loi S.

Veil autorise l'avortement et le divorce par consentement mutuel (1975).

Mais l'UDR*, gaulliste, principale composante de la majorité, est peu séduite par« la société libérale avancée ».

J.

Chirac, qui en devient, en décembre 1974, le secrétaire général, loin de giscardiser l'UDR*, se fait l'écho de ces réserves auprès du Président, qui grandissent lors de la loi sur l'imposition des plus-values (en 1976).

J.

Chirac démissionne peu après (aoOt 1976): pour lat'• fois sous la v•, un premier ministre met fin à sa charge de sa propre volonté.

• S'ouvre alors la 2• période du septennat.

Désormais la crise se prolongeant, la priorité est à l'assainissement de l'économie, l'accent mis sur l'aide aux entreprises.

Les réformes sont différées.

Raymond Barre remplace J.

Chirac: après avoir perdu l'Elysée , les gaullistes perdent ainsi Matignon.

Barre y reste jusqu'en mai 1981, les législatives de 1978 étant un succès pour la majorité, même si elle ne devance la gauche que. »