L'appel du 18 juin 1940 : Histoire
Publié le 09/09/2012
Extrait du document
Les FFI jouèrent un rôle non négligeable dans la préparation du débarquement allié en Normandie de juin 1944 et dans la libération de la France. Le commandant des forces alliées en Europe, le général Eisenhower estima l'aide apportée par les FFI à l'équivalent de quinze divisions régulières. Les effectifs des FFI étaient de 100 000 en janvier 1944, 200 000 en juin et 400 000 en octobre. 3) Un certain Jean Moulin [pic]Jean Moulin (1899-1943) Jean Moulin est préfet de Chartres. En juin 1940, les Allemands lui présentent un document qu’il refuse de signer, il tente de se suicider pour ne pas déshonorer l’armée française. Révoqué par le gouvernement de Vichy il se rallie à de Gaulle et se rend à Londres. Il est ensuite parachuté en France pour regrouper la Résistance et la mettre sous l’autorité du général. Trahi, il est arrêté et torturé par la Gestapo dans la banlieue de Lyon le 21 juin 1943. Il meurt le 8 juillet dans le train qui le transporte vers l’Allemagne. 4) Le ralliement des territoires participant à la résistance La France libre suscite l’engagement de quelques hommes installés à l’étranger. Des comités de soutien à la France libre se constituent dans un certain nombre de pays. Les résultats les plus spectaculaires sont obtenus en Amérique latine. Le comité de Mexico développe une propagande efficace (journal hebdomadaire bilingue France libre). Les débuts sont difficiles en Amérique du nord, le pétainisme est présent aux Etats-Unis comme au Québec et les Américains s’efforcent de garder le lien avec Vichy. De Gaulle accumule des reproches, on l’accuse d’être autoritaire, populiste, et anti-américain. Le général de Gaulle représente peu de chose en 1940, dans ces messages à la radio de Londres, le général de Gaulle ne cesse de faire allusion à (un vaste empire). Les ralliements de territoires ont pour base principale l’Afrique -Equatoriale française et le Cameroun. Les ralliements d’Afrique françaises sont pour le général de Gaulle d’une importance capitale, pour la reconquête de l’Europe. Le Tchad se rallie à la France libre. Les ralliements de ce qui devient l’Afrique française libre ont pour nom les Trois Glorieuses.
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En 1940 une grand majorité de la population fait confiance à Pétain mais quelques individus commencent a s'opposer aux allemands et au régime de Vichy enpubliant des tractes et des journaux clandestins.
Ces premiers résistants sont partagés en de nombreux mouvements qui n'ont pas de contact entre eux au début.
II La naissance de la résistance
1) Qui sont ceux qui répondent à l'appel ?
Les résistants sont une minorité mais beaucoup de français ont résisté à leur manière ou simplement en écoutant malgré l'interdiction la radio de Londres.Les résistants ont des activités diverses : ils publient des tractes ou des journaux hostile à Vichy et à l'occupant.
Ils commettent des attentats contre les Allemands,sabotent les lignes de chemin de fer.
Les résistants prennent de grands risques ; ils sont souvent démasqués à la suite de dénonciations et doivent alors se cacher , fuir , changer de logement , d'identité(comme par exemple Henri Rol-Tanguy qui a usé plus d'une vingtaine de pseudonymes).
L'une des principales motivations chez la majorité des résistants est une réaction nationale contre l'occupation étrangère et une lutte millitaire pour l'indépendancenationale.
Mais c'est aussi une lutte politque et morale contre le nazisme, contre la dictature, contre le racisme et la déportation (ce qui explique la présence d'Allemands dans laresistance française.
Ci après témoignage , de M.
Robert Rassier venu témoigner à notre collège le lundi 1er fervrier 2010.
Témoignage de M.
Robert RASSIER (pseudo Charles Lavigère)Lieutenant Colonel en retraiteChevalier de la légion d'honneur, Croix de guerre 39/45 avec étoile Argent au titre de la résistance ainsi que la médaille des Blessés et celle des évadés les autresconcernent mes campagnes outre mer 25 années de services fin de carrière Lieutenant Colonel.
Nommé Sous Lieutenant en titre F.F.I.
par le Général de Lattre puis Sous Lieutenant de réserve et enfin Sous Lieutenant active ce qui est exemplaire pour laRésistance.
Merci de Lattre.
ÉPISODE DE LA LIBÉRATION D'OULLINS - 69
Le 27 août 1944, au lever du jour, les maquis de la vallée d'Azergues se rassemblent avec pour objectif la libération de la ville d'Oullins dernier obstacle avant Lyonafin de se porter sur les ponts de la Saône de façon à empêcher leur destruction par les allemands battant en retraite.
J'étais moi-même aspirant F.F.I., portant le nom de Charles Lavigère, sous les ordres de Raymond PERINETTI (pseudo colonel Brun) chef du maquis F.T.P.F.cantonné dans les fermes dominant le village de Chamelet.
Ayant laissé nos véhicules à l'entrée Nord d'Oullins près de Lyon, c'est à pied avec un brassard F.T.P.
sur le bras gauche que je fis mon entrée dans Oullins à la têtede ma section.
Certains habitants nous applaudissent, d'autres craignant des représailles fermaient portes et fenêtres.
Je reçus l'ordre de me rendre aux ateliers S.N.C.F.
d'Oullins, avec pour mission de rendre inutilisables les voies ferrées, empêchant ainsi la circulation des trainsallemands venant de la gare de Lyon-Perrache.
Cette mission terminée, je rejoignis avec mon groupe le PC installé par le colonel BRUN dans l'Hôtel de ville d'Oullins.
Mon chef de maquis ayant été informé qu'un détachement allemand s'était replié en abandonnant des armes et des munitions dans une villa, je reçus l'ordre d'allerrécupérer ce matériel.
Arrivés au carrefour des aqueducs de Beaunant, notre voiture est prise sous le feu des soldats allemands embusqués dans les fossés.
Notre camarade Henri REVY(pseudo Guidet) âgé de 24 ans et père de famille est tué au volant de la traction alors qu'il tentait désespérément de nous sauver de cette dramatique situation, moncamarade Lucien MANISSOL est également touché et reçoit 7 éclats dans le dos.
[pic] Henry Revy.
Nous sortons du véhicule en feu, MANISSOL parvient à se cacher dans une maison voisine et, tandis que je pars en courant, je suis fauché par une balle de « mauser» qui me transperce le mollet gauche.
Fais prisonnier je suis transporté au fort de Sainte-Foy-Lès-Lyon où je retrouve mon camarade MANISSOL prisonnier comme moi et le torse couvert de bandages.
Le lendemain, nous sommes interrogés par le commandant allemand du fort qui nous apprend que nous seront traités comme prisonniers de guerre.
Lors de notretransfert sous escorte par la Croix Rouge vers l'hôpital de Desgenettes à Lyon, le convoi est intercepté par nos camarades non loin du fort que nous venions de quitter.Le chauffeur de l'ambulance profitant de la confusion nous conduit à la clinique de Sainte-Foy-Lès-Lyon où nous serons opérés et cachés.
Cité à l'Ordre de la Division, mon camarade et moi-même avons été décorés de la Croix de Guerre avec Etoile d'Argent sur la place Bellecour à Lyon par le GénéralDESCOURS.
Henri REVY est cité à l'ordre du Corps d'Armée à titre posthume, la Croix de Guerre avec Etoile de Vermeil lui est attribuée.
A Sainte-Foy-Lès-Lyon (lieu ditAqueducs de Beaunant) une plaque commémorative est apposée sur les lieux du drame et une place de cette commune porte son nom.
Ce n'est que 65 ans plus tard,qu'avec beaucoup d'émotion, les aléas de la vie m'ont permis de retrouver son fils André REVY.
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2) La résistance s'organise
Les Forces Françaises Libres (FFL) étaient le nom donné aux forces armées ralliées à la France libre.
Leur emblème était la croix de Lorraine.
[pic]
Les FFL sont composés de forces aériennes françaises libres (FAFL) et les forces navales françaises libres (FNFL) mais surtout de volontaires appelés Françaislibres, venant de tous horizons et refusant l'armistice signé par le gouvernement de Vichy.
Le véritable chef des Forces Françaises Libres est le Général Charles de Gaulle qui ensuite nomme plusieurs officiers généraux (Général Leclerc, Marie Pierre.
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