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L'année 1968

Publié le 23/05/2022

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« Anaïs Hammaoui TG9 EXPOSÉ – Année 1968 La fin des années soixante est marquée par un choc des générations, on le voit bien car c’est toute une société qui est bouleversée, à travers la mode (tendance de la mini-jupe pour les filles, cheveux long pour les garçons) ou la musique (avec la monté du Rock’n’roll), ce qui est très provoquant pour l’époque.

Les jeunes veulent plus de liberté (« interdit d’interdire »), contrairement aux générations précédentes, souvent marquées par la guerre (seconde guerre mondiale et guerre d’Algérie).

Ils cherchent à faire changer les mentalités.

Ils sont également issus de la génération du Baby boom, la population est très jeune, il faut donc adapter les établissement pour accueillir les étudiants de plus en plus nombreux.

Nous allons donc étudier la monté des manifestation et des grèves des étudiants rejoins par les ouvriers qui partent de la capital et qui s’étendent sur toute la France, puis dans un second temps nous étudierons également l’année 1968 au niveau mondiale. Pourquoi on qualifie l'année 1968 d'année pivot dans le monde ? I- La monté des manifestations. Dans un premier temps, l’année 67 s’achève avec une agitation croissante.

Après le passage de l’âge de la scolarité obligatoire de 14 à 16 ans, il y a trop d’étudiant dans les lycées et les universités, les locaux manquent dans les villes, les amphis sont surchargés certains étudiants prennent leurs cours debout.

En effet la population devient de plus en plus urbaine, avec une population rurale qui diminue de 10 % de 1954 à 1968.

Les étudiants passent de 280 000 en 19621963 à 605 000 en 1967-1968.

De plus, des règles strictes y sont imposées tel que l’interdiction d’aller dans les résidences du sexe opposé, les étudiants ne veulent plus être traités comme des mineurs ils recherchent une jeunesse plus libre. Les première grève universitaire commence alors à Nanterre, les étudiants s’opposent à la réforme Fouchet sous le gouvernement de De Gaulle.

Cette réforme est vu différemment par les étudiants et les gaullistes.

En effet, les étudiants s’opposent aux critères de sélections drastiques pour rentrer à l’université tandis que l’État pensait améliorer la les conditions d’apprentissages compliqué. Un puissant syndicat qui existe depuis les manifestations contre la guerre d’Algérie va mener les manifestations dominé par l’UNEF (union national des étudiants de France).

Il va permettre de réunir les différents mouvement étudiants afin d’avoir plus d’impact. Ainsi les manifestations étudiante qui ont débuté à Nanterre s’étendent dans tout Paris lors de la création du « mouvement du 22 Mars » en 1968. II.

Des mouvements violents et leur répression C’est en Mai 68 que nous sommes aux cœurs des manifestation et des mouvements les plus violents.

Tout d’abord avec les incidents brutaux au quartier latin et avec l’occupation de la Sorbonne par les forces de l’ordre : c’est 500 étudiants qui sont arrêté ce qui empire la situation, des barricades sont montées, les manifestants lancent des pavés et des cocktails Molotov tandis que les coups de matraques et les gaz lacrymogènes pleuvent.

Les CRS sont alors surnommés les « CRSSS » par les étudiants.

Les étudiants et les ouvriers rentrent en grève. Parallèlement aux manifestations étudiantes qui augmentent, la classe ouvrières va également exprimer sont mécontentement en soutient aux étudiants mais surtout à cause de leur niveau de vie figé sans perspectives d’amélioration.

Les usines sont alors occupées et les grèves se multiplies à partir du début de l’année 1968.

Les deux groupes vont donc s’allier pour manifester ensemble contre le régime gaulliste afin de faire avancer les choses, bien qu’ils aient des malentendus d’un point de vu politique, étant donné que les étudiants sont principalement de gauche tandis que les ouvriers soutiennent pour la plupart des idéaux communistes.. »

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