Languedoc-Roussillon (Région administrative).
Publié le 15/04/2013
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de l'emploi régional (France : 6,8 p.
100).
4.2 Industrie
Le secteur secondaire est au contraire sous-représenté et n'assure que 13,6 p.
100 de l'emploi régional (France : 22,8 p.
100).
Les activités traditionnelles que sont letextile (Lozère surtout ; Nîmes) et l'exploitation des ressources du bassin houiller d'Alès, qui a autrefois été le plus vaste du sud-est de la France, sont aujourd'hui endifficulté.
Le passage à une métallurgie élaborée, s'appuyant notamment sur la formation supérieure dispensée par l'école des mines d'Alès, se fait au détriment du maintiendes emplois.
Ce sont les départements de l’Hérault et du Gard qui abritent les deux-tiers des entreprises régionales.
Le secteur traditionnel de l'agroalimentaire est toujourstrès présent dans toute la région.
Des activités industrielles plus dynamiques se développent, parallèlement à l'essor de la recherche et de l'enseignement supérieur àMontpellier.
Les principales branches concernées sont l'informatique (IBM à Montpellier) et l'industrie pharmaceutique.
Les principaux pôles industriels de la région sont biensûr Montpellier, mais aussi Nîmes, Béziers, Narbonne et Perpignan.
Sète est le deuxième port de commerce français sur la Méditerranée, et importe du pétrole brut, raffinéensuite à Frontignan, de bois tropicaux et de vins ; il exporte des hydrocarbures, des vins et des céréales.
Enfin, dans les montagnes des Pyrénées, l'exploitation desressources naturelles pour la production d'énergie est un facteur de renouveau pour les économies locales.
Ainsi, les hautes vallées de l'Aude, du Têt et du Tech sontéquipées en centrales hydroélectriques, et Odeillo accueille la seule centrale électrosolaire de France.
Le nucléaire est également présent sur plusieurs sites : on concentrede l'uranium à Malvézy (Aude) et à Saint-Martin-de-Bosc ; de l'uranium est exploité à Lodève ; une centrale à surgénérateur Phénix 250 est implantée à Marcoule (qui estaussi un centre de recherches sur les activités atomiques).
4.3 Services
Les activités tertiaires occupent incontestablement le premier plan en région Languedoc-Roussillon.
Elles sont même responsables du dynamisme démographique de larégion, dont le solde migratoire est positif pour les départements littoraux et en particulier pour l'Hérault (+ 30,5 p.
100 de 1968 à 1990) et les Pyrénées-Orientales(+ 31 p.
100).
En revanche, la Lozère, qui reste à l'écart de la croissance du secteur tertiaire, continue à subir un exode rural certain (- 4,5 p.
100).
Ce secteur s'appuie enfait sur deux activités dynamiques : l'enseignement supérieur et le tourisme.
Montpellier accueille en effet plus de 40 000 étudiants dans ses trois universités (7 e rang national), et d'autres villes comme Perpignan (université, IUT), Nîmes (IUT) et Narbonne (IUT) sont également actives dans ce domaine.
Le tourisme est de loin l'activité laplus importante dans la région et fait d'elle la 3 e région d'accueil en France.
Elle le doit à son littoral bien sûr, les activités balnéaires restant les plus prisées des touristes. De nombreuses stations ont ainsi été aménagées sur la côte, dont certaines destinées à un tourisme de masse, notamment dans le Languedoc (Palavas-les-Flots,La Grande-Motte, Cap-d'Agde).
Cependant, le tourisme se développe aussi, et de plus en plus, dans l'arrière-pays qui présente en effet des espaces naturels préservés,comme le parc national des Cévennes, le parc naturel régional du Haut-Languedoc, ou encore comme les gorges du Tarn.
Le tourisme culturel trouve aussi de nombreuxsites dans la région : ville antique de Nîmes (et ses activités tauromachiques), pont du Gard, cités médiévales de Carcassonne et d'Aigues-Mortes, villes de Perpignan et deMontpellier aux nombreux monuments, etc.
La réputation de la gastronomie locale (cassoulet de Castelnaudary et vins) soutient ce tourisme estival.
Le tourisme d'hiverexiste lui aussi, mais il reste modeste et limité à quelques stations des Pyrénées-Orientales (Font-Romeu, Pyrénées 2000).
Autre activité tertiaire de la région, l'armée estprésente en différents sites.
Montpellier est le siège des forces du 1 er corps d'armée et Nîmes celui de la FAR (Force d'action rapide) ; le camp militaire des Garrigues est situé entre Montpellier et Nîmes ; une base aérienne militaire est implantée à Narbonne et une base aéronavale principale à Nîmes.
Cependant, le dynamisme affiché du secteur tertiaire n'empêche pas la région de détenir un triste record : c'est la région française la plus touchée par le chômage(13,5 p.
100).
4.4 Transports
Le réseau de transport reflète les disparités régionales : les régions de montagne (Gévaudan, Causses, Cévennes, Pyrénées) restent à l'écart des grands axes de transport.Ceux-ci se concentrent dans les plaines, et Narbonne voit se rejoindre deux axes autoroutiers importants : l'autoroute de l'entre-deux-mers, reliant Bordeaux et Toulouse àMontpellier, et au-delà au sillon rhodanien, l'axe reliant cette première autoroute à l'Espagne ( via le col du Perthus, entre Vallespir et Albères).
Ces deux axes de premier plan sont doublés de voies de chemin de fer accessibles pour partie aux TGV.
Perpignan, Montpellier (Fréjorgues) et Nîmes sont dotées d'aéroports qui transportent, chaqueannée, 2 millions de passagers et 7 500 t de fret.
Superficie : 27 376 km 2 ; population (2007) : 2 548 000 habitants..
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