L'amiral de Coligny, victime de la Saint-Barthélemy
Publié le 01/04/2013
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Parole, on lui décharge deux pistolets en pleine figure tandis qu'un autre lui pousse son épieu dans la bouche et qu'un troisième le frappe d'une hache. On le laisse gisant ... Puis, certains des hommes paraissent au balcon « il est mort « De Guise, en bas, ne veut pas le croire, il demande qu'on le leur Jette par la fenêtre, ce qui est fait. On dépouille le cadavre et, quand Il est nu, on en arrache des lambeaux de chair, on l'émascule et on le décapite.

«
La première
victime
Affaibli par sa blessure , Coli
gny est serein mais ne se fait
plus d'illusions.
Il conju re ses
proches
de fuir mais lui reste
ra, so n sort est désormais
entre les mains de Dieu .
Lorsqu'ils arrivent rue de
Béthisy, Guise et ses sbires se
font ouvrir au prétexte que
quelqu 'un désire parler à
l 'a miral
de la part du roi.
Ils
enfoncent la porte de la
ch
ambre de Coligny et le tue
puis jette son corps par la
fenêtre .
Lorsque la
dépouille
de l'amiral tombe à ses pieds ,
Guise,
qui attendait dans la
cour, essuie
le sang qui inon
de le visage du vieil homme et
s'exclame : " Ma foi, c'est bien
lui !"Gratifiant le cadavre d'un
dernier et méprisant coup de
pied , il tourne les talons et
s'en va.
Le jour se lève à peine
et, dans Paris , le massacre bat
déjà son plein.
La double mort
de Coligny
Abandonné par Guise et ses
hommes, le cadavre
de Coli
gny est mutilé par la popula
ce .
On lui coupe les mains et
la tête , on l 'émascule , on le
traî ne
dans la boue p uis on le
jette dans la Seine .
Repêché
l e le
nd emain, le corps du
défunt est pendu et brûlé sur
un bûcher de fortune .
La
dépouille de l'a miral est enfin
arrachée à ses tortionnaire s
lorsque,
quelques jours plus
tard, elle est récupérée pen
dant la nuit par des serv iteurs
de François de Montmorency
et transportée à Chantilly dans
un cercueil
de plomb.
Coligny
est jugé , à titre posthume,
comm e chef de la conspiration
que la Saint-Barthélemy est
censée avoir châtiée.
La sen
tence de mort est prononcée ...
Les armoiries de l'a miral sont
L'ASSASSINAT DE COUGNY
RACONTÉ PAR UN TÉMOIN
«
M.
de Guise avec une
troupe nombreuse se rendit
en l ' hôtel de l 'amiral , qu 'Ils
avalent ordre d'égorger .
Ils
Jetèrent bas la porte et mon
tèrent l'escalier.
En haut , ils
rencontrèrent 8 à 1 0
serviteurs qu 'ils tuèrent et
aperçurent l 'amiral au pied
de son lit revêtu d 'une robe
fourrée .
«Es-t u l'amiral ?» il
répondit que oui , alors l'un
d'eux saisit son épée et
s'apprête à lui plonger dans
la poitrine .
Mals lui : «Ah !
Jeune soldat , ayez pitié de la
vieillesse 1» Parole , on lui
décharge deux pis tolets en
pleine figure tandis qu 'un
autre lui pousse son épieu
dans la bouche et qu'un
troisième
le frappe d 'une
hache .
On le laisse gisant ...
Puis ,
certain s des hommes
paraissent au balcon «.
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