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L'AMÉRIQUE LATINE DE 1944 A 1977: Venezuela Colombie Pérou Brésil Bolivie Argentine Paraguay , Equateur Chili Uruguay

Publié le 14/11/2011

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venezuela

Sous sa sereine autorité, le pays a connu une période de paix civile, grâce à l'amnistie politique offerte aux guérilleros ainsi que la levée de l'interdiction du parti communiste, à l'extension des lois sociales et à une intensification de la réforme agraire. Sa présidence a été marquée par une ouverture diplomatique, notamment en direction de Cuba, mais aussi par un nationalisme économique à l'encontre des capitaux nord-américains. L'année 1973 a été dominée par l'élection présidentielle du 9 décembre : M. Andrés Perez, Action démocratique, l'a emporté sur M. Fernandez, candidat démocrate-chrétien ; ces deux grands partis ont recueilli 85 pour cent des suffrages.

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« Le pétrole, moteur essentiel du développement L'évolution économique du pays est étroitement liée au sort du pétrole.

Troisième producteur et exportateur mondial, le Venezuela a une balance commerciale largement excédentaire et sa mon­ naie, le bolivar est solide.

Lié directement à la création de l' O.P.E.P.

(Organisation des pays exportateurs de pétrole) en 1960, et engagé dans la bataille pétrolière aux côtés de ses partenaires, le Venezuela sort vainqueur du conflit qui les oppose aux compagnies internatio­ nales en portant à 60 pour cent le taux minimal des redevances (accord de Téhéran).

Le 18 juin 1971, la Chambre adopte une loi sur la nationalisation des compagnies dans un délai de trois ans (loi sur le retour du pétrole).

En dépit de ses immenses ressources, le Venezuela conserve encore bien des problèmes sociaux : exode rural qui vient grossir le sous­ prolétariat, chômage par insuffisance d'emplois (N.

Bonnet /Gamma) Président du Venezuela depuis 1973 , M .

Perez a instauré la démocratie dans un pays longtemps dominé par la dictature .

(O.

Rebbot/Gamma) C'est l'extraordinaire richesse de son sous-sol en pétrole qui a permis au Venezuela de devenir la nation la plus riche d'Amérique du Sud.

nouveaux d'oùïa recherche d'une production autre que le pétrole ou le fer, notamment en matière agri­ cole.

Le Venezuela veut profiter des revenus du pétrole pour renforcer les autres secteurs de son économie et la dégager peu à peu de l'emprise nord-américaine.

· La politique de M.

Perez se déploie dans trois directions.

A l'intérieur, investissements prioritai­ res pour l'agriculture, la sidérurgie et l'éducation.

Le 1•' janvier 1975, les mines de fer sont nationali­ sées et le gouvernement veut faire naître une indus­ trie sidérurgique nationale.

Mais pour de nouvelles structures économiques, la pénurie de cadres et de main-d'œuvre qualifiée se fait sentir, d'où la néces­ sité de la formation professionnelle, notamment des jeunes qui forment plus de la moitié des douze mil­ lions d'habitants.

La nationalisation de l'industrie pétrolière entre en application le 1°' janvier 1976, mesure capitale que le président Perez qualifie de « seconde indé­ pendance » (les indemnités aux compagnies seront échelonnées sur dix ans).

La manne pétrolière ne. »

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