L'ALLEMAGNE HITLERIENNE
Publié le 09/04/2011
Extrait du document

analyse du sujet • Sujet de type A, extrêmement classique et fréquemment posé. • Il ne suffit pas de décrire la société et l'économie de l'Allemagne hitlérienne. Comme le suggère la chronologie, il faut étudier la mise en place de la dictature nazie. La chronologie évoque la politique d'autarcie : il convient de traiter la politique économique nazie et son évolution. • Le sujet est très vaste : ce qui impose, une fois de plus, au candidat de bien dégager l'essentiel. plan détaillé Introduction • Le 30 janvier 1933, le président de la République de Weimar, Hindenburg, nomme « Monsieur « Adolf Hitler au poste de Chancelier du Reich. Hindenburg n'estime guère le chef nazi mais il espère que l'appui de nombreux députés nazis au Reichstag permettra de dégager une majorité assez cohérente pour sortir l'Allemagne de la crise dans laquelle elle est plongée depuis trois ans. • La violence des nazis, celle de leurs discours comme celle que les S.A. exercent dans la rue, n'inquiètent pas le Maréchal. Ses pouvoirs sont étendus : il peut révoquer à sa guise le nouveau Chancelier qui n'est responsable que devant lui. Le « fin « von Papen, vice-chancelier, devrait pouvoir manipuler des chefs nazis sans expérience. Et, de toute façon, l'aristocratique Reichswehr, qui n'apprécie guère la « vulgarité « plébéienne des S.A., veille.

«
• Le Fiihrer.
Il se confond avec le peuple allemand dont il est l'incarnation.
Fùhrer-prinzip : autorité absolue du chefsur le parti et l'État.
Le Fiihrer est à la base du droit : « La loi et la volonté du Fuhrer ne font qu'un » (Goering).Serment individuel d'obéissance de tous les fonctionnaires, militaires et membres du parti.
Salut obligatoire : « HeilHitler ».
• Le parti.
Assiste le Fuhrer.
Près de trois millions d'adhérents.
Dirigé par R.
Hess.
Assimilation partielle du parti et del'État : les deux tiers des fonctionnaires sont membres du parti.
Contrôle du parti sur toutes les organisations etactivités.
« Les S.S.
Au début, « Escadrons de Protection » d'Hitler.
Recrutement très sélectif : critères physiques,obéissance absolue, absence de pitié.
Dirigés par Himmler.
En 1934, ont en charge la police de sécurité, notammentla police secrète ou Gestapo.
Haute main sur les camps.
La S.S.
tend de plus en plus à devenir un État dans l'État :État S.S.
ou « État Noir » : finances et justice propres, éléments militaires de la Waffen S.S.
2.
La soumission de tous
• Une religion nationale.
Rosenberg voudrait créer un nouveau paganisme.
Manifestations de Nuremberg.
• Un peuple encadré.
Ouvriers incorporés dans le syndicat unique : Front du travail (Dr Ley).
Loisirs organisés (Kraftdurch Freude).
Jeunesse incorporée : Hitlerjugend.
Tentative pour regrouper les protestants dans une Eglisenationale de type anglican.
Concordat avec le Vatican (1933) : avantages pour l'Eglise catholique allemande enéchange de sa neutralité politique et de son loyalisme à l'égard du régime.
• Une faible résistance.
Réduite en raison du prestige et des succès d'Hitler comme de l'efficacité de la répression.La plupart des opposants de gauche sont en exil.
Protestation contre les méthodes nazies d'une partie du clergécatholique et des protestants (Pasteur Niemoller).
Mais les espoirs des anti-nazis reposent surtout sur les cadressupérieurs de l'armée (complot de Beck en 1938).
• Les camps.
Ouverts dès 1933.
Direction par la S.S.
Encore relativement peu de prisonniers : 25 000 en 1939(notamment à Dachau).
« Rééducation » par le travail et le sport.
« Justice » intérieure du camp : châtimentscorporels, parfois la mort.
3.
Forger la « race des seigneurs
• La défense de la race.
Interdiction des mariages inter-raciaux.
Mise à l'écart ou stérilisation des « tarés ».
Luttecontre les idées « nuisibles » : autodafés.
• L'amélioration de la race.
Natalité encouragée.
Développement des sports et des activités physiques (cf.
J.O.
àBerlin en 1936).
Jeunesse embrigadée dans les Hitlerjugend.
Créer une « nouvelle pensée » fondée sur les idées «saines » er l'obéissance ; propagande dirigée par Goebbels.
• La lutte contre les Juifs.
En 1933, ils sont 500 000 environ : très intégrés ; nombreux mariages inter-raciaux.D'abord seulement boycottés (magasins, etc.).
Poussés à émigrer en abandonnant leurs biens.
Lois de Nuremberg(sept.
1935) : perte des droits civiques, accès de certaines professions interdit.
« Nuit de cristal » (nov.
1938)après l'assassinat d'un diplomate allemand à Paris par un juif allemand : 280 synagogues incendiées, plus de 7 000entreprises appartenant à des juifs dévastées, 30 000 arrestations de juifs (relâchés contre la promesse d'émigrer).
III.
La restauration de la puissance économique
1.
L'économie mobilisée et dirigée
• Le capitalisme en liberté surveillée.
Abandon des idées socialistes des premiers temps.
Distinction entre capitalismenational « utile » et ploutocratie.
Le cadre capitaliste est maintenu.
Mais dirigisme : les patrons doivent accepter detravailler en fonction des grandes orientations décidées par l'État.
Conseils de surveillance dans les grandesentreprises.
En revanche, les grèves des travailleurs sont interdites.
• La concentration industrielle favorisée.
Petites entreprises absorbées par les Konzerns.
Regroupements obligatoiresdes cartels (par ex.
: I.G.Farben).
• Le soutien à l'agriculture.
Loi du « Sang et du Sol ».
Erbhof inaliénable et indivisibles : pour éviter le morcellement excessif des sols et favoriser la rentabilité et lamodernisation des exploitations.
2.
La reconstruction économique
Au début, la direction de l'économie est confiée au Dr Schacht.
• La relance de la production.
Commandes de l'État : grands travaux (autoroutes, stades, cités ouvrières, mise en.
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