L'Algérie et la France ( 1945-1962) : Pourquoi la question algérienne a-t-elle abouti à une remise en cause des institutions et à la mise en danger de l'Etat Français ?
Publié le 10/11/2012
Extrait du document
Les manifestation parisiennes du 17 octobre 1961 ( organisée par le FLN) et du 8 février ( par les
syndicats et le PCF ) sont réprimées dans le sang : au moins 100 morts le 17 octobre, : 9 morts au métro
Charonne le 8 février.
2) La signature des accords d'Evian le 18 mars 1962 accordant l'indépendance à l'Algérie entraîne une
dernière vague de violence, l'attentats du Petit-Clamart en aout 1962, qui a faillit couté la vie au Général
DG.
3) L'indépendance de l'Algérie est ratifiée par le référendum en avril 1962 a plus de 90% de oui. De
nombreux pieds noirs qui ont aidés l'armée française quittent l'Algérie.
«
démocraties victorieuses,
et en particulier de la France.
2)L'insurrection de novembre 1954 , une série d'attentats signé du FLN déclenche la guerre.
Les attentats
visent les intérêts Français.
3) C'est le signe qu'une grande partie de l'opinion musulmane est lasse des partis nationalistes
traditionnels.
B) La réaction des autorités française est brutale
François Mitterrand, alors ministre de l'intérieur , refuse d'abandonner l'Algérie et de céder aux rebelle.
Pierre Mendès France, alors chef du gouvernement, refuse lui aussi " tout compromis avec la sédition".
C) les méthodes employées par le gouvernement français pour s'opposer a l'indépendance de L'Algérie
suscitent une émotion profonde de l'opinion.
1) L'envoi du contingent est décidée en 55 : Pour augmenter le nombre de soldats présents en Algérie,
Guy Mollet ( SFIO), décide de la prolongation du service militaire (27 mois).
2) D'autre méthodes suscitent l'indignation internationale :
L'interception d'un avion par l'armée française, alors que celui-ci transportait Ben Bella et d'autre
dirigeants du FLN vers le Maroc ; le bombardement de Sakhret Sidi Youssef en Tunisie = Camps FLN.
L'ONU condamne l'attitude de la France.
III.
Le processus qui conduit à partir de 1957
à l'indépendance de L'Algérie est long et douloureux et menace à plusieurs reprises les institutions.
A) Lors de l'investiture de Pierre Pfimlin ( dernier président du conseil avant D-G) , Les partisans de
l'Algérie française se révoltent.
1)Ils ont le soutient de l'armée et créent un comité de salut public à Alger.
Composé de civils et militaires ,
présidé par le Général Massu.
Il veut garder l'Algérie française et imposer le pouvoir qui soit favorable en
métropole alors que Pierre Pfimlin est considéré comme un partisan des négociations avec le FLN.
2)Le soutient de l'armée s'explique par un malaise profond.
En effet, les militaires qui ont combattu pour l'Indochine française ressentent encore le traumatisme de
Dien Bien Phu et ne sont pas prêts à brader l'Algérie.
Le gvmt de Pfimlin n'a pas les moyens de réduire la
révolte et le pays est au bord de la guerre civile.
3)Le général de Gaulle apparaît comme le seul recours possible.
Alors que la situation se dégrade, les leaders des différents partis politiques se rallient au retour du
Général De Gaulle.
Celui-ci est investi le 1er Juin 1958 et l'Assemblée lui accorde les pleins pouvoirs
pour 6mois et le charge de préparer une nouvelle constitution.
B) La politique
du Général De Gaulle reste tres ambigüe..
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