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L’agriculture italienne et ses problèmes dans les années 1970

Publié le 08/10/2016

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agriculture

1. L’agriculture emploie 15 pour 100 de la population active

 

Toutefois, ce taux, le plus élevé de la CEE, Grèce mise à part, a considérablement baissé depuis 1945 (45 pour 100), ce qui prouve un exode rural important, mais avec de nettes variantes régionales. Dans le Midi, la population active agricole peut atteindre 25 pour 100 alors que le Nord présente des chiffres comparables à l’Europe du Nord-Ouest.

 

Comme l’agriculture ne fournit que 8 pour 100 du revenu national, on peut dire qu’elle est peu productive et qu’elle utilise, surtout dans le Midi, une population qui, sans elle, serait sans travail. La conséquence en est un niveau de vie inférieur à celui des paysans des autres Etats de la CEE.

 

2. L ’agriculture italienne couvre 80 pour 100 des besoins nationaux

 

Compte tenu d’un milieu physique peu favorable, c’est un assez bon résultat. Les productions végétales l’emportent sur celles de l’élevage avec 60 pour 100 du total. Les céréales, telles que le blé, riz, maïs, dominent, mais le blé, notamment, ne suffit pas aux besoins alors que le riz est exporté.

 

Les productions méditerranéennes sont les plus importantes

 

avec : le vin, l’huile d’olive, les fruits, les légumes, les agrumes. L’Italie est aux premières places mondiales pour ces productions. Par contre, l’élevage est insuffisant. Les rendements sont faibles et font de l’Italie un des principaux importateurs de lait et de viande.

 

3. Une place particulière dans le Marché commun

 

L’agriculture italienne est au deuxième rang européen derrière la France. Elle a fortement bénéficié du développement de la CEE qui est son principal marché : elle y exporte 55 pour 100 de ses productions de fruits et légumes avantagés par leur précocité due au climat du sud de la péninsule. Les vins du Midi, riches en alcool, concurrencent les vins français

agriculture

« -par la place qu'elle tient dans les échanges au sein du Marché commun.

1.

L'agriculture emploie 15 pour 100 de la population active • Toutefois, ce taux, le plus élevé de la CEE, Grèce mise à part, a considérablement baissé depuis 1945 (45 pour 100), ce qui prouve un exode rural important, mais avec de nettes variantes régionales.

Dans le Midi, la population active agricole peut atteindre 25 pour 100 alors que le Nord présente des chiffres comparables à l'Europe du Nord-Ouest.

• Comme l'agriculture ne fournit que 8 pour 100 du rev·enu national, on peut dire qu'elle est peu productive et qu'elle utilise, surtout dans le Midi, une population qui, sans elle, serait sans travail.

La conséquence en est un niveau de vte inférieur à celui des paysans des autres États de la CEE.

2.

L'agriculture italienne couvre 80 pour 100 des besoins nationaux • Compte tenu d'un milieu physique peu favorable, c'est un assez bon résultat.

Les productions végétales l'emportent sur celles de l'élevage avec 60 pour 100 du total.

Les céréales, telles que le blé, riz, maïs, dominent, mais le blé, notamment, ne suffit pas aux besoins alors que le riz est exporté.

• Les productions méditerranéennes sont les plus importantes avec : le vin, l'huile d'olive, les fruits, les légumes, les agrumes.

L'Italie est aux premières places mondiales pour ces productions.

Par contre, l'élevage est insuffisant.

Les rende­ ments sont faibles et font de l'Italie un des principaux importateurs de lait et de viande.

3.

Une place particulière dans le Marché commun • L'agriculture italienne est au deuxième rang européen derrière la France.

Elle a fortement bénéficié du dévelop­ pement de la CEE qui est son principal marché : elle y exporte 55 pour 100 de ses productions de fruits et légumes avantagés par leur précocité due au climat du sud de la péninsule.

Les vins du Midi, riches en alcool, concurrencent les vins français. »

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