L'agriculture française

« en dehors des régions de petite exploitation ma­ raîchère et fruitière, elles correspondent Je plus souvent à la grande exploitation (cf.

su­ pra 2), dont l'exemple Je plus caractéris­ tique et le plus dynamique est offert par les grandes fermes du Bassin Parisien grâce à Jeurs rendements, elles assurent l'essen­ tiel de la récolte française elles sont également les plus à même de pro­ fiter des remembrements récents b~ les régions d'agriculture traditionnelle (cf.

in­ fra Il).

II.

Les problèmes de l'agriculture a.

Ce sont en fait ceux des régions d'économie attardée, caractérisées par : la petite exploitation familiale (que l'exploitant soit propriétaire comme dans la Creuse, ou métayer comme en Bretagne intérieure) l'émiettement des parcelles la fidélité à une polyculture de subsistance (même si une production particulière appa­ raît prépondérante) la médiocrité des rendements, qui restent parmi les plus faibles d'Europe et des prix de revient élevés Je maintien de techniques archaïques par rou­ tine, mais surtout par manque de capi­ taux Je maintien d'une main-d'œuvre trop nom­ breuse pour les rendements obtenus l'insuffisance ou, au contraire, l'anarchie de la mécanisation (faute d'une coopération judicieuse) l'exode rural (cf.

La Population).

b.

Les efforts de modernisation demeurent en­ core très insuffisants : • enseignement agricole, mais les • vulgari- sateurs • sont 20 fois moins qu'aux Pays-Bas! • • zones-témoins • et • fermes-pilotes • • coopératives de producteurs • crédit agricole 185. »