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L'agriculture française ?

Publié le 27/02/2008

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agriculture
Introduction L'agriculture française bénéficie de conditions naturelles favorables (climat tempéré, sols fertiles) et ses productions sont abondantes et variées. Elle représente un enjeu économique national et sa place tant au niveau de l'Union européenne qu'au niveau mondial est importante. Elle le doit aux mutations qu'elle a connues ces dernières années. Malgré ces mutations, bon nombre d'agriculteurs sont confrontés à des difficultés. 1. La place de l'agriculture dans l'économie française, européenne et mondiale La France a une grande capacité de production. Elle possède une vaste SAU (deux tiers du territoire), ce qui lui permet d'avoir des productions animales et végétales abondantes et variées. Grâce à une forte productivité, l'agriculture n'utilise plus qu'environ 6 % de la population active, mais de nombreux emplois non agricoles en dé- pendent (industrie d'engrais, banques, etc.). Elle représente 4 % du PIB (Produit Intérieur Brut) et la balance commerciale agro-alimentaire, largement excédentaire, lui donne un rôle important dans l'économie française. La France est la première puissance agricole de l'Union européenne. Premier producteur de céréales, de sucre, de viande de boeuf de l'Union européenne, elle est le second exportateur mondial de produits agricoles derrière les États-Unis. Les produits agricoles ou issus de l'industrie agro-alimentaire sont vendus dans le monde entier.
agriculture

« La France est la première puissance agricole de l'Union euro­ péenne avec 27 % de la production.

Premier producteur de céréales, de sucre, de viande de bœuf de l'Union européenne, elle se place au 1er rang mondial pour la production de betteraves à sucre, au 2e pour le vin, au 3e pour le lait et au se pour les céréales ...

Elle est le 2: exportateur mondial de produits agro-alimentaires* derrière les Etats-Unis.

1.

Les principales transformations économiques et techniques récentes La production agricole française a été multipliée par 5 depuis 1945 et pendant le même temps la productivité* a augmenté.

Un agriculteur français nourrit aujourd'hui 40 personnes contre 5,5 en 1945.

Cette augmentation de la productivité explique que le nombre d'agriculteurs ait considérablement diminué (- 75% depuis 1955).

Parallèlement le nombre d'exploitations agricoles* a diminué.

Il y a deux fois moins d'exploitations que dans les années 60.

Cette di­ minution se poursuit et est accompagnée d'un mouvement de concen­ tration des terres.

Les petites exploitations ont diminué de moitié, tandis que les plus grandes ( + de 50 ha) ont doublé.

La taille moyenne des exploitations a donc augmenté et est d'environ 30 ha.

La majorité des exploitations sont en faire-valoir direct.

Celui-ci représente les deux tiers de la SAU.

Une profonde transformation des techniques agricoles a aug­ menté les rendements*, au point qu'on parle de seconde révolution agricole.

Celle-ci a considérablement modifié les conditions de travail et de vie des agriculteurs.

Le travail des agriculteurs est plus efficace et plus productif grâce à la mécanisation et à l'utilisation de machines spécialisées (machines à vendanger, à arracher les betteraves, à traire ...

) qui ont rendu nécessaires les opérations de remembrement des terres.

Les rendements ont très nettement progressé et sont plus régu­ liers.

C'est le résultat d'une consommation d'engrais en hausse, de l'utilisation de produits de traitement de plus en plus performants et de semences sélectionnées, du développement de 1 'irrigation et du drai­ nage ..

Parallèlement aux transformations économiques et techniques que l'agriculture connaît, le métier lui-même a changé ainsi que la po­ pulation qui l'exerce.

Les« nouveaux agriculteurs» restent en majorité des enfants d'agri­ culteurs et la main-d'œuvre est familiale.

Par contre, l'agriculture étant devenue une activité scientifique et spécialisée, les agricul­ teurs doivent avoir un niveau de formation de plus en plus élevé.

Pour moderniser leur entreprise, ils sont aidés par les coopératives, les chambres d'agriculture et les syndicats.. »

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