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L'agriculture de l'URSS (conditions, productions, problèmes)

Publié le 17/01/2022

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CONSEILS DE RÉDACTION

• Il s'agit de présenter, d'une manière logique, réfléchie, un secteur de l'activité économique, ici l'agriculture. Bien sûr, pour toutes les agricultures du monde, un certain nombre de points doivent obligatoirement être envisagés : les bases de cette agriculture, naturelles (sols, climats) et humaines (population agricole, structures économiques...); les productions agricoles; les grandes régions productrices; les succès et les échecs, plus ou moins partiels, qui constituent ce que l'on appelle couramment les problèmes. Ce sont ces points d'étude qui sont généralement rappelés dans le court commentaire qui accompagne le sujet.


« Agriculture 1 L'Union sovietique, seconde puissance industrielle du monde, .est toujours une nation en retard sur le plan agricole.

Deux cinquiernes de la population active (ores de 50 millions de travailleurs) sont employes dans l'agri- culture.

Pourtant, celle-ci ne parvient pas a satisfaire les besoins du pays.

L'URSS se volt obligee de proceder a des achats massifs de MS a l'etranger.

Depuis Ia collec- tivisation des terres en 1927, aucune solution n'a ete trouvee au problems de l'accroissement de Ia productivite. 2 Selon les dirigeants sovietiques (plenum du Comite central de mars 1965), Ia production agricole n'a augmente que de 1,9 p.

100 par an au cours de Ia periode quinquen- nale 1961-1964 au lieu de 7,6 p.

100 au cours des cinq annees precedentes.

C'est alors qu'est avouee pour Ia premiere fois l'erreur des previsions.

En 1913, Ia Rusele tsariste avait produit 924 millions de quintaux de cereales ; en 1965, l'URSS n'en totalise que 1 190 mil- lions, mais Ia population a augmente de 36,4 p.

100 entre 1913 et 1965.

L'objectif de production fixe pour 1955, a savoir 1 800 millions de quintaux, a ete ajourne a 1960, puis a 1970.

La recolte exceptlonnelle de 1973, 2 200 millions de quintaux, a pemiis de satisfaire les besoins de Ia consommation interieure.

Mais, en 1975, les resultats (Relent a nouveau fort inferieurs aux previ- sions :140 millions de tonnes contre 215 selon le Plan. Par un accord de troc (ble americain contre petrole sovietique), les Etats-Unis se sont engages a livrer l'URSS, durent cinq ans (octobre 1976 - octobre 1980), de 6 a 8 millions de tonnes de cereales annueilement. 3 Ce retard s'explique en partie par la priori* deliberee a l'industrie lourde que continuent d'aocorder les res- ponsables sovietiques.

Le XXVe Congres, en mars 1976, a confirme cette option.

Jusqu'is present, ('agriculture a fourni plus de capitaux qu'elle n'en a recu.

'La discri- mination exercise a son encontre a pris des formes mul- Agriculture 1 L'Union soviétique, seconde puissance industrielle du monde, est toujours une nation en retard sur le plan agricole. Deux cinquièmes de la population active (près de 50 millions de travailleurs) sont employés dans l'agri­ culture.

Pourtant, celle-ci ne parvient pas à satisfaire les besoins du pays. L'URSS se voit obligée de procéder à des achate massifs de blé à l'étranger. Depuis la collec­ tivisation des terres en 1927, aucune solution n'a été trouvée au problème de l'accroissement de la productivité.

2 Selon les dirigeants soviétiques (plenum du Comité central de mars 1965), la production agricole n'a augmenté que de 1,9 p.

100 par an au cours de la période quinquen­ nale 1961-1964 au lieu de 7,6 p.

100 au cours des cinq années précédentes. C'est alors qu'est avouée pour la première fois l'erreur des prévisions.

En 1913, la Russie tsarüste avait produit 924 millions de quintaux de céréales ; en 1965, l'URSS n'en totalise que 1190 mil­ lions, mais la population a augmenté de 36,4 p.

100 entre 1913 et 1965.

L'objectif de production fixé pour 1955, à savoir 1 800 millions de quintaux, a été ajourné à 1960, puis à 1970.

La récolte exceptionnelle de 1973, 2 200 millions de quintaux, a permis de satisfaire les besoins de la consommation intérieure.

Mais, en 1975, les résultats étaient à nouveau fort inférieurs aux prévi­ sions : 140 millions de tonnes contre 215 selon le Plan.

Par un accord de troc (blé américain contre pétrole soviétique), les États-Unis se sont engagés à livrer à l'URSS, durant cinq ans (octobre 1976 - octobre 1980), de 6 à 8 millions de tonnes de céréales annuellement.

3 Ce retard s'explique en partie par la priorité délibérée à l'industrie lourde que continuent d'accorder les res­ ponsables soviétiques.

Le XXV e Congrès, en mars 1976, a confirmé cette option.

Jusqu'à présent, l'agriculture a fourni plus de capitaux qu'elle n'en a reçu. La discri­ mination exercée à son encontre a pris des formes mul-. »

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