l'abolition de la peine de mort en france
Publié le 01/05/2013
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Ils précisaient les conditions d'exécution de la peine capitale : fusillade quand le condamné relevait des
tribunaux militaires ; décapitation dans tous les autres cas (article 12 du code pénal).
Les dernières exécutions en France :
De 1969 à 1974, sous la présidence de Georges Pompidou, 3 condamnés à mort furent guillotinés : Claude
Buffet et Roger Bontems le 28 novembre 1972, Ali Benyanès le 12 mai 1973.
De 1974 à 1981, sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing 3 exécutions capitales eurent lieu : celles de
Christian Ranucci le 28 juillet 1976, de Jérôme Carrein le 23 juin 1977 et enfin celle de Hamida Djandoubi le 10
septembre 1977 : ce fut la dernière exécution en France.
La guillotine :
Quand il s'agit, sous l'Ancien régime, de mettre à mort un condamné, le bourreau a à sa disposition les
procédés les plus variés et barbares : la potence, le bûcher, la roue, l'écartèlement, et - exclusivement réservée
à l'usage des nobles - la décapitation.
Or, le bourreau n'est pas toujours adroit et inflige souvent d'inutiles
tortures à ses patients.
Par ailleurs, cette inégalité jusque dans la mort choque des révolutionnaires de
1789.C'est contre cette double injustice que le docteur Guillotin, député à la Constituante, se propose de réagir.
Le 10 octobre 1789, il prend une première fois la parole pour demander que la loi soit égale pour tous et qu'aux
mêmes crimes soit appliquée la même peine.
Il revient à la charge le 1er décembre suivant, en proposant de
rédiger ainsi l'article relatif à la peine de mort : "Le criminel sera décapité ; il le sera par l'effet d'un simple
mécanisme." Le Code pénal de 1791 précise que "tout condamné à mort aura la tête tranchée", suivant une
formule devenue célèbre.
C'est alors à Antoine Louis, secrétaire perpétuel de l'Académie de chirurgie, que l'on s'adresse pour la
réalisation de ce "simple mécanisme".
N'ignorant sans doute pas l'existence ancienne d'instruments à
décapiter en Europe, il conçoit une machine et s'adresse d'abord au charpentier du Domaine pour la construire.
Devant un devis jugé excessif, on se tourne vers un facteur de clavecin allemand du nom de Tobias Schmidt.
Le premier essai de cette machine a lieu à l'hôpital de Bicêtre, le 17 avril 1792, sur trois cadavres.
Le résultat est
jugé satisfaisant.
Le nouveau châtiment devant être exemplaire, la machine est juchée sur une haute estrade,.
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- BADINTER, Robert (né en 1928) Avocat, écrivain, garde des Sceaux et ministre de la Justice de 1981 à 1986, il restera dans l'histoire pour avoir proposé et fait voter en 1981 l'abolition de la peine de mort en France.
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