la1 ere guerre mondiale
Publié le 05/01/2013
Extrait du document
«
B.
Thèse contestée par F.Rousseau :
La guerre censurée , Point histoire, n°330, 2003.
Du même : F.Rousseau et R.Cazals, 1914-
1918, le cri d’une génération.
Les soldats sont des victimes, soumises aux volontés d’élites militaires et politiques qui les
utilisent.
Leur parole n’est pas assez prise en compte dans l’écriture de l’histoire de la 1 ère
guerre
mondiale.
Opposition à « la doxa » de « l’école de Péronne » (S.
Audouin-Rouzeau, A.
Becker…)
Ils renvoient aux concepts de micro-histoire , de l’histoire des anonymes, de l’histoire
sociale … Exemple : Les carnets de guerre de Louis Barthas,
III) Ecueils à éviter
A.
Les anachronismes : « Le temps court des années de guerre n’est pas celui de l’horloge »,
(P.Laborie, Le chagrin et le venin , Fayard, 2011).
1914 n’est pas 1918, tout comme 1940
n’est pas 1944…
Le temps de l’individu est différent de celui des groupes et de celui des Etats, tout comme les
échelles des lieux de vie et les diversités de situations.
D’où l’importance de la contextualisation
face à tout travail de réflexion sur document.
B.
Attention au « tout témoignage » : renvoi à l’article de N .Offenstadt, intitulé « Le témoin et
l’historien », in C.Delacroix, F.dosse, P.Garcia et N.Offenstadt, Historiographies II , folio
histoire 180,2010.
Il reprend l’exemple de M.
Genevoix répondant à A.Prost au sujet de deux Allemands qu’il
aurait tués en 1914.
Selon les périodes de sa vie il ne raconte pas la même version des faits ; ou
encore l’exemple d’Elie Wiesel qui « bâtit plusieurs versions de son témoignage sur la Shoah ».
C.
Mémoires et histoire : Thèse du dernier ouvrage de P.Laborie, déjà cité, en particulier
le chapitre intitulé « Fabrication d’une vulgate », pp51-79.
Attentions aux pièges du mémoriel et des simplifications abusives : « On montre aux gens, non
pas ce qu’ils ont été, mais ce qu’il faut qu’ils se souviennent qu’ils ont été », M.Foucault, Dits et
écrits , 1954-1988.
Attention aux IO, aux manuels etc.
« Il en est des sociétés comme des individus : la guerre les a moins transformés qu’elle
ne les a révélés à eux-même », A.Prost.
Mise en œuvre pour la classe
Les notions clés
Le concept de « guerre totale » est utilisé pour la 1 ère
fois à l’issue de la 1 ère
GM (montrant la
perception que les contemporains ont eu du conflit).
Il est défini par JB Duroselle avec 3
critères essentiels:
- une très forte intensité (la guerre totale engage la totalité des moyens des belligérants,
non seulement militaires mais aussi économiques, financiers, démographiques)
- l’objectif est d’anéantir l’adversaire (toujours qualifié donc d’ennemi)
- l’extension du conflit à un espace important (ici mondial)
Le concept de « guerre de masse » utilisé pour la 1 ère
guerre mondiale, compte-tenu de la
masse des gens engagés, au combat ou à l’arrière, de la mobilisation générale.
La place de l’étude de la 1 ère
guerre mondiale.
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