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La Vie rurale dans les PVD

Publié le 16/09/2011

Extrait du document

Au Nigeria, les maisons vo isines appartiennent

aux membres d'une même famille. Elles sont souvent

disposées autour d'une place centrale; la

demeure du chef est isolée des autres par une

haie. En Afrique orientale et méridionale, il exi te

encore des habitations serrées autour de l'enclos

à bétail , appelé kraal.

« Partout d ans le mo nde, les h omm es utilis e nt pour leurs habit a tions les mat ériau x qu 'ils trouvent à pro ximit é et qui sont adaptés au clim at l ocal.

D a ns les régions tropical es e t subtr opi cales humid es, o n s e c ont e nte ainsi de paill e e t de br an ch age s.

Les maisons sur pilo tis do min ent dans le s zon es inondables et d a ns celles où l 'on doit se prot é ge r d es insecte s et d es s e rpents veni­ meu x.

D a ns les régions m o ntagneuses comm e le Népa l, au pie d d e l'Him al aya (n o rd d e l' Ind e), sous un c lim at s ec et froid, les dem eur es s o nt solides, souvent à étage , en b o is ou en pierre.

A u n o rd de la Chin e, où l e bois est plu s ra r e, les pay sans con struis ent leurs m ai sons e n b rique o u l es b âtiss ent e n pis é ( te rre a rgil euse assoc iée à div ers m até riaux ).

Sur les pla teaux andins , le p ay­ sage est anim é par d es cab a n es en r och e dur e r eco uverte s d e toits de chaum e.

Les villages Le v ill age indi en r evê t s ou vent l'as p ect d' une agg lo m éra tio n s e rrée, form ée d e mai sons d 'une ou deu x p i èces compl étées par des cour s e t des vérandas que l'o n utilis e pe ndant la saison sèc he.

Les p aysa ns vont c h e rc h er l' eau au puit s ou au f le u ve, ils allum e nt des lamp es à huil e le soir : l 'ea u courante e t l 'électricité sont en e ffet en core un lux e da ns plus de la m oiti é d es 600 000 vil­ la ges que compt e l' Ind e , m alg ré les e fforts soute ­ n u s du gouverne m e nt pour am élio re r l es condi ­ tions de vie da ns le s c amp agnes.

Dans certaines zon es rur a les, des m até riaux d 'imp o rtation p e r­ me ttent de construir e des routes à la p l ace des sentiers.

Le carto n goudronné e t la tô le o ndul ée q ui r eco uvre nt le s m a isons dans la r égio n tropi­ cale l es pro tè ge nt mieux d e la p luie e t des para - .......

Un village gurkha au pied de l'Himalaya.

Dans ces cantons isolés , éparpillés dans la montagne , les maisons en pierre protègent du froid mais gardent aussi l'humidité à la saison des pluies .

Un village ......

lacustre construit sur une lagune au Bénin (Afrique de l'Ouest).

Ces maisons sur pilotis sont typiques des communautés qui vivent de la pêche.

c: ' Malgré ~ les efforts du ~ gouvernement , dans :c de nombreux villages indiens les paysans ne mangent pas à leur faim et les conditions d 'hygiène sont déplorables.

o ~.o..~~~;:;;~ - sites que le c ha um e traditi o nnel.

La disp ositi on d es h abit a tions au sein d 'un vill age (disp ersées o u r egro up ées aut our d' un noya u centr al) d ép en d de l'o r ganisation soc ia le de la commun auté, des rapports de ses m e mbr es à la te rre e t avec les commun autés voisin es.

D ' une f aço n gén é ra l e, la fa mill e ou le gro upe do m es­ tiqu e (fa mill e élarg ie e t personnes inféodées à celle-ci) jo ue un rô le fo nda m e ntal dan s l'éco­ n omie p aysanne .

Les communautés rurales Au Nigeria , les m ai sons voisin es a ppartiennent au x m e mbr es d ' une m êm e fa mill e.

Elles sont sou­ vent disp o sées autour d 'une p l ace central e; la d em e ure du ch e f est isolée des autr es p ar une h ai e.

En Afri q ue o rientale et m é ridio na l e, il exi t e e n core des h abitatio ns serrées autour d e l'e n clos à b éta il , a pp elé kraal.

À l'origine, cet h abit at r egro upé pe rmettait aux habitant s de mieux résis­ te r a ux envahiss eurs , de se dé fe ndr e contre le s incursi ons des n égriers, o u d e se p rotége r en cas de conflit avec une a utre tribu .

L e v ill age indi en e st bâti autour d 'une so urce d'ea u ou près des greniers dans lesqu els s'entas­ sent les rése rves de riz, d e mill et, d 'orge e t de blé .

O n y trouve aussi la r ésidence en d ur d'u n gra n d pr opri éta ir e, d es ate li e rs d'artisa11s divers, une éco le, un bur eau d e po ste, un te m ple hind o u ou une m osquée, parfois les d eu x.

L'empri se d u sys ­ t è m e d es castes sur l'indi v idu est to ta l e: chacun exe rce un m é tier compatibl e avec son statut , r e s pec te la hiérar chie e t r eço it le p lus souvent sa part des réco ltes s elo n l a p osition qu ' il occ upe et n on selo n le travail fourni .

Pour de n o m bre use s f a mill es indi e nnes, le travail des enfants est une n écess ité.

Les f erm es d 'État et l es coo pé ra t ives int égra l es co nstitu ées d a ns les pays afr i cains aya nt c h o is i le mod èle de d éve loppe m e nt soc ia-. »

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