Devoir de Philosophie

La vie quotidienne en Égypte au XIXe siècle

Publié le 30/11/2014

Extrait du document

La modernisation de la vie culturelle égyptienne se manifeste au moins dans deux domaines le dévelop­pement de l'édition et de la presse, et l'intérêt gran­dissant pour la recherche archéologique. Les premiers périodiques imprimés régulièrement dans le pays (Le Courrier de l'Égypte, La Décade d'Égypte) sont le fait de l'expédition de Bonaparte. Méhémet Ali favorise le développement de la première maison d'édition égyptienne, installée à Boula q, qui publie d'abord un dictionnaire italo-arabe et Le Prince de Machiavel ! En vingt ans, plus de deux cents livres seront ainsi mis sur le marché.

 

Le premier quotidien (en turc), Les Événements d'É­gypte, est lancé au Caire en 1829. Il s'agit d'une sorte de journal officiel dont la diffusion est facilitée par la création de la poste égyptienne en 1834. Suivent Le Moniteur égyptien, puis Le Journal de Smyrne, pre­mier journal d'opposition. Méhémet Ali résistera à la tentation d'interdire la parution de ce titre, qui n'est pas tendre à son égard, voulant montrer qu'il tient par-dessus tout à la liberté de la presse.

Bien que la société égyp­tienne évolue peu au cours du XIXe siècle, des changements notoires se produisent dans plu­sieurs domaines, tels que la santé et l'éducation. Quant à la condition féminine, si elle connaît certaines évolutions, elle reste étroitement liée aux préjugés religieux.

« L'APPARITION D'UNE VIE CULTURELLE La modernisation de la vie culturelle égyptienne se manifeste au moins dans deux domaines : le dévelop­ pement de l'édition et de la presse, et l'intérêt gran ­ dissant pour la recherche archéologique.

Les premiers périodiques imprimés régulièrement dans le pays (Le Courrier de l'Égypte, La Décade d'Égypte) sont le fait de /'expédition de Bonaparte.

Méhémet Ali favorise le développement de la première maison d'é dition égyptienne, installée à Boulaq, qui publie d'abord un dictionnaire ita/o-arabe et Le Prince de Machiavel ! En vingt ans, plus de deux cents livres seront ainsi mis sur le marché.

Le premier quotidien (en turc), Les Événements d'ɭ gypte, est lancé au Caire en 1829.

li s'agit d'une sorte de journal officiel dont la diffusion est facilitée par la création de la poste égyptienne en 1834 .

Suivent Le Moniteur égyptien, puis Le Journal de Smyrne, pre­ mier journal d'opposition .

Méhémet Ali résistera à la tentation d'interdire la parution de ce titre, qui n'est pas tendre à son égard, voulant montrer qu'il tient par-dessus tout à la liberté de la presse.

Au X/X • siècle, l' égyptologie avance à grands pas, no ­ tamment grâce à l'arrivée de scientifiques venus du monde entier.

Conseillers et diplomates européens ri­ valisent auprès des souverains égyptiens pour s'ap­ proprier le plus grand nombre de trésors antiques.

Si Méhémet Ali ne semble guère s'intéresser au passé pharaonique (il autorise parfois le démantèlement de monuments entiers pour en utiliser les pierres), if es­ saie néanmoins d'éviter les pires exactions et de rentabili­ ser le commerce des antiquités égyptiennes.

Mais il faut attendre ses successeurs et l'arrivée d'Auguste Mariette en Égypte pour qu 'un début de contrô le rigoureux s'exerce sur les chantiers de fouilles.

La place de l'islam M éhémet Ali est partisan d'une pratique modé ­ rée de l'islam et manifeste une grande tolérance vis-à­ vis d es autre s communautés religieuses, comme les chré­ tiens de confession copte.

Le souverain fait montre d'un certain intérêt pour des idéo­ logies nouvelles nées de la Révolution française, qui prô­ nent une société sans Dieu.

Toutefois , le vice-roi se garde bien de toucher à la Chariah, la loi du Coran, unique réfé­ rence morale des croyants.

Cette modération dans le do ­ maine religieux lai sse surtout à Méhémet Ali les mains li­ bres en matière économique et lui permet de mettre la main sur les biens religieux • (ceux de la riche mosquée el­ Azhar sont immenses) contre la promesse d' entretenir les lieux saints .

L'enseignement L 'enseignement religieux , diffusé par une université aussi prestigie use qu'el-Az ­ har, a perdu de so n lustre au XIX• sièc le.

De son côté, Mé­ hémet Ali est peu enclin à fa­ voriser un système éducatif stricte ment islamique .

Aussi travaille-t -il à l'insta u ration d'un système éducatif d'État.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles